Certains automobilistes ont été verbalisés dans la Marne par des voitures radars automatisées, alors qu'ils roulaient à une vitesse autorisée. La Préfecture va corriger le tir.
Face aux couacs des nouvelles voitures radars automatisées, révélés par nos confrères de l'Union, la préfecture de la Marne ajuste son tir. Alors que certains usagers de la route ont reçu ces derniers jours des procès verbaux pour des infractions relevées à tort avec une vitesse limite autorisée (VLA) de 80 km/h, au lieu de 90 km/h, par les voitures-radars à conduite externalisée en circulation. La procédure de prise en compte des changements de vitesse limite autorisée (effectifs depuis juin 2021) va être mise à jour, annoncent les services de l'Etat dans la Marne.
"Une erreur de procédure dans les opérations techniques préalables de calcul de la base des vitesses limites est à l'origine d'une mauvaise détermination de la VLA sur les tronçons de route dont la vitesse a été relevée à 90 km/h par le conseil départemental de la Marne.
Cependant, la mise à jour de la base des VLA réalisée le 15/10/2021 a corrigé automatiquement le problème. Les tronçons relevés à 90 km/h sont bien pris en compte depuis cette date, conformément avec l'arrêté de vitesse dérogatoire du CD51".
Régularisation annoncée
Selon la préfecture, "seules les infractions relevées entre le 1er octobre 2021 et le 14 octobre 2021 sur ces portions contrôlées sont donc concernées par une mauvaise détermination de la VLA. Les usagers concernés seront directement avertis par les services de l’État'.
Le centre automatisé de constatation des infractions routières (CACIR) à Rennes a été immédiatement informé et dispose du détail complet, afin de procéder au plus vite à la régularisation des infractions auprès des usagers concernés et à leur remboursement le cas échéant. Cependant, ceux qui le souhaitent peuvent solliciter en parallèle l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) pour contester leur avis de contravention : https://www.antai.gouv.fr/designation-ou-contestation/
Cette alerte des usagers de la route a permis de fiabiliser la procédure de mise à jour des changements de vitesse limite autorisée afin que ce type d’incident ne puisse plus se reproduire, résume la préfecture dans un communiqué. "Nos services déplorent l’inquiétude occasionnée à nos concitoyens qui, dans ce cadre, auraient été verbalisés à tort". Les automobilistes aussi.