Flamme olympique et législatives : des communes incertaines concernant le maintien du relais le 30 juin, "on n'a aucune information"

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Suite à l'annonce de nouvelles élections législatives, des 30 juin et 7 juillet, les communes de la Marne qui devaient voir passer la flamme olympique chez elles le 30 juin n'ont pour le moment aucune idée de si l'événement sera maintenu.

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Ce n'était pas prévu, et la nouvelle a pris tout le monde de court. Ce dimanche 9 mai, suite aux résultats des élections européennes, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale. Une décision qui implique l'organisation de nouvelles élections législatives les 30 juin et 7 juillet. Et ces dates, elles n'arrangent pas forcément la Marne, puisque le 30 juin était jusqu'alors le jour dédié au relais de la flamme olympique dans le département.

Qu'adviendra-t-il de cet événement ? Pour le moment, les communes concernées par le parcours de la flamme restent dans le flou : "Nous n'avons aucune information à ce sujet. Je ne vois que trois possibilités : le maintien, le report ou l'annulation. Pour nous, le relais de la flamme olympique peut être maintenu car il n'aura aucune incidence sur les élections. Nous avons quatre bureaux de vote centralisés dans la maison des sports de la commune, qui sont excentrés par rapport au passage de la flamme", confie Sacha Hewak, maire de Sézanne, commune qui devrait être sur la route de la flamme olympique.

La crainte de la mauvaise nouvelle

Pas plus inquiet que ça pour le moment, le maire craint tout de même la potentielle mauvaise nouvelle : "ce serait décevant si c'est annulé. On a des équipes mobilisées, des bénévoles mobilisés... Il s'agit quand même d'un moment festif exceptionnel, puisqu’on ne le vivra pas de nouveau dans les décennies à venir. En tout état de cause, le fait d'aller voter n'enlève en rien la possibilité d'assister au relais de la flamme, qui se ferait sur un créneau de 20 minutes en fin de journée. Cela laisse la latitude à chacun d'aller voter dans la journée sans que ce ne soit un problème".

Le son de cloche est le même à Reims, où tout est encore "trop tôt" pour parler de report, d'annulation ou de révision de la carte, le tout à moins d'une vingtaine de jours de la date fatidique.

Des parcours à redéfinir en cas de maintien de la date

Pour d'autres communes, la situation est un peu plus stressante, puisqu'une révision de la carte serait nécessaire pour le bon déroulement des élections législatives en parallèle. C'est notamment le cas de Vitry-le-François.

"Nous avons eu une réunion hier avec Paris 2024 et le conseil départemental, mais pour l'instant, nous n'avons aucune information. Ce n'est pas Paris 2024 qui tranchera mais le ministère de l'Intérieur. Nous, on reste mobilisés sur le 30 juin. Nous avons des réunions avec la police municipale pour voir si l'on peut modifier le parcours, puisque quatre de nos bureaux de votes se trouvent sur la route de la flamme. Nous avons une réunion mardi prochain en matinée, mais il est possible qu'on nous donne des informations d'ici la fin de semaine", détaille Christian Gonthier, adjoint aux sports de la commune.

"Nous sommes véritablement dans l'attente. Si le relais est maintenu, nous serons obligés d'adapter le parcours. Cela percute notre organisation. Cela nous est un peu tombé dessus, mais si c'est maintenu, nous nous adapterons pour libérer les bureaux de vote. On sera obligés", conclut-il, toujours dans l'espoir de maintenir l'événement le 30 juin.

Le conseil département impliqué

De son côté, le conseil départemental juge aussi qu'il est trop tôt pour s'avancer sur quoi que ce soit, mais assure être en lien avec le Comité d'organisation des jeux olympiques et paralympiques (COJO), la préfecture et les communes concernées "pour trouver une solution qui convienne à tout le monde".

L'organisation de cet événement lui avait demandé des efforts financiers, comme le rappelle Raphaël Blanchard, vice-Président en charge du Sport au conseil départemental : "acteur essentiel du passage de la Flamme dans la Marne, le conseil départemental finance cet événement à hauteur de 180.000 € auprès du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, et sans cet engagement fort, le département n’aurait pas pu participer à cette expérience unique.

Le passage de la Flamme sera ainsi l’occasion de valoriser notre territoire, et cette journée très symbolique sera une belle opportunité de véhiculer, auprès des Marnaises et des Marnais, l’esprit des Jeux olympiques ainsi que les valeurs de l’olympisme." Pour savoir ce qu'il en sera finalement, il faudra encore attendre quelques jours.

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