Une élue RN porte plainte pour une agression dans une boîte de nuit, ce que l'on sait

Muriel Di Rezze, conseillère régionale RN du Grand Est, affirme avoir été agressée par des videurs de boîte de nuit à Nancy. Elle l'a annoncé ce dimanche 4 février 2024, sur le réseau social X et a porté plainte. L'établissement dénonce ses accusations. Le gérant a déposé plainte à son tour pour diffamation.

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Son témoignage fait parler sur les réseaux sociaux. Quelques heures après la soirée du 4 février 2024, Muriel Di Rezze, conseillère régionale Rassemblement national du Grand Est, publie un communiqué sans équivoque sur X (anciennement Twitter) : “J’ai été violemment agressée”, dénonce-t-elle.

Le tweet dépasse rapidement les 100.000 vues. Il est même accompagné d’une promesse : “Je déposerai plainte dès demain”, assure Muriel Di Rezze sans oublier de taguer le maire de Nancy, Mathieu Klein. Ce dernier répond, deux jours seulement après la publication et tente de calmer les esprits : “Chaque victime a mon soutien”, assure-t-il avant d’ajouter : “J’espère que la plainte déposée permettra de faire toute la lumière sur les circonstances précises de cette agression”

Une plainte qui en entraîne d’autres 

L’affaire ne s’arrête pas là. Alors que l’élue du Rassemblement national tient sa promesse et porte plainte, le patron de l'établissement attaque à son tour Muriel Di Rezze pour “diffamation et dénonciation calomnieuse” et l'un de ses agents d'accueil porte plainte contre elle pour "violence volontaire". 

Tandis que Karine Laprevotte, avocate du patron et de l’agent d'accueil, conteste les accusations faites à l’encontre de ses clients, la conseillère régionale annonce, ce mercredi 7 février, en faire de même dans un nouveau communiqué publié sur X. Un bras de fer judiciaire s’engage donc entre les différentes parties. 

De son côté, l’avocate se désole des publications de Muriel Di Rezze sur les réseaux sociaux : “Je fais partie des gens qui pensent que la justice doit se faire dans l’enceinte judiciaire”, martèle-t-elle. Karine Laprevotte évoque également son inquiétude face à l’audience du poste de l’élue : “Le patron n’est pas serein, c’est une situation stressante, les gens peuvent venir se faire justice eux-mêmes”. Alors pourquoi utiliser les réseaux sociaux ? Pour Karine Laprevotte, aucun doute : “ C’est une personne en manque de reconnaissance”.

L’affaire n’en est qu’à ses débuts. Prochaine étape, les auditions des différents protagonistes par la police et la visualisation des vidéos des caméras de vidéosurveillance. 

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