Les "papas perchés" sont montés sur le chevalement de Petite-Rosselle (Moselle) ce dimanche 28 mai 2017, pour manifester leur colère et dénoncer "les inégalités à l'égard des pères divorcés" concernant la garde des infos et les droits de visite.
En ce jour de fête des mères, une dizaine des "papas perchés" ont dans un premier temps manifesté devant l'hôtel de ville de Forbach (Moselle) ce matin, et puis ils sont montés sur le chevalement de Petite-Rosselle pour exprimer leur colère et dénoncer les inégalités entre les droits des pères et ceux des mères, à leur sens plus favorisées par la justice.On pouvait lire sur leurs pancartes :
"Les politiques légalisent le RAPT de nos enfants."
"Ensemble agissons contre l'exclusion parentale."
La destruction de lien parental est une atteinte aux droits de l'enfant
Frédéric un père séparé, déjà acteur de ce type d'actions, est monté sur le chevalement "pour tous les pères qui sont dans le même cas" que lui. Il déplore des suicides chez des papas désespérés et estime que "la justice a une part de la responsabilité" pour les pères qui commettent irréparable.
Une manifestation qui a été interdite par la police, mais certains manifestants ont malgré tout, grimpé sur la structure métallique car pour eux "c'est la seule manière de se faire entendre."
Des injustices qui touchent des pères ET des mères
Comme le rappellent les associations de lutte contre les viloences conjugales, comme le Collectif international vaincre les injustices faites aux femmes (Civiff), chacun des parents peut se sentir floué par les décisions judiciaires de garde d'enfants dans un divorce. Nous en avions d'ailleurs fait état en novembre dernier avec le témoignage de Gaëlle Kuhn, une maman perchée sur le toit de la chapelle Sainte-Catherine.
Mais il arrive aussi que ce soit pour des raisons de protection de l'enfant et de la mère qu'est prise la décision d'éloigner un parent. Un fait à ne jamais oublier.