Car Acy figurant dans l’aire d’appellation du Champagne, toute demande pour avoir plus de vignes nécessite d’avoir l’accord de ces derniers. Or, l’accord en question a été difficile à obtenir, car les producteurs de Champagne ne voyaient pas d’un bon œil cette concurrence potentielle. Mais les deux parties ont fini par s’entendre, comme le rapporte Marie-Madeline Caillet-Desmaret, viticultrice à Acy :
Les Champenois ont vu qu'on était déterminés, et je pense qu’ils ont bien compris qu’on n’avait pas du tout envie de leur faire de la concurrence ou d’essayer de capter un peu de l’image du Champagne, ce n’est pas notre volonté.
Pour se faire entendre, les viticulteurs d’Acy sont allés jusqu’à une grève de la faim, en mars 2018, et ont brandi la menace d’un contentieux européen. Aujourd’hui, ils s’engagent à ne rien produire qui ressemble de près ou de loin à du champagne. Le droit à une production totalement libre est encore loin. Mais en attendant, les producteurs d'Acy espèrent pouvoir vendanger leurs nouvelles vignes dès l'année prochaine.