Trois minutes séparent le pilote norvégien d'Adrien Fourmaux. À bord de sa Ford Fiesta R5 MkII, le Lillois de 24 ans a été piégé par deux crevaisons en début de rallye. Il signe néanmoins sept scratchs (c'est-à-dire le meilleur temps sur une spéciale) en WRC-2 dont les deux dernières étapes du rallye.
Portrait d'Adrien Fourmaux lors de sa première participation au rallye de Monte-Carlo, en 2019.
Adrien Fourmaux vise la WRC
Depuis le début d'année, Adrien Fourmaux évolue avec l'équipe britannique M-Sport, au volant d'une Ford Fiesta. A ses côtés, le champion de France des Rallyes Junior 2018 peut compter sur le copilote belge Renaud Jamoul, sur les circuits depuis 2003.👌Je vous avais annoncé que de belles choses seraient à venir!
— Adrien FOURMAUX (@AdrienFourmaux) January 3, 2020
En effet, en 2020 je rejoins l’équipe M-Sport en tant que pilote officiel en WRC2 !
Merci @MSportLtd mais également @yaccosas @Michelin_Sport et la @FFSportAuto !
Meilleurs vœux à tous ! https://t.co/tcOb3y6tlM
Au classement général toute catégorie, le duo franco-belge termine 15e, à presque 18 minutes du vainqueur : le Belge Neuville Thierry.
L'an passé, toujours sur les cotes de Monte-Carlo, il a grimpé à la 10e place du classement général, alors qu'il évoluait en troisième niveau mondial, le WRC-3.
Depuis, en mars 2019, l'étudiant en 4e année de médecine a mis ses études entre parenthèses pour se consacrer au sport automobile, rapporte L'Equipe.
Après cette deuxième place en WRC-2 au rallye de Monte-Carlo, le Lillois grapille de premiers points au classement mondial.
Une concurrence rude
Avec les couleurs M-Sport, le pilote lillois prendra la direction des rallyes de Suède (13-16 février), du Portugal (21-24 mai), d'Italie (4-7 juin), de Finlande (6-9 août) et d'Allemagne (15-18 ocotbre) avec pour objectif de prendre la tête du classement de la WRC-2.
Enchaîner les rallyes, mais surtout les victoires. En plus de l'écurie M-Sport, il est accompagné par l'équipe de France de la Fédération française du sport automobile (FFSA) aux côtés d'autres candidats à la cour des très grands. Les Français Pierre-Louis Loubet, Yohan Rossel, Jean-Baptiste et Mathieu Franceschi ou encore Nicolas Ciamin jouent des coudes. Un bon coup de volant ne garantit pas d'atteindre le dernier échelon.
"C'est compliqué parce qu'il n'y a que trois constructeurs (Hyundai, Toyota et M-Sport Ford, ndlr) et qu'on est beaucoup de prétendants", résume Adrien Fourmaux, 24 ans, interrogé par l'AFP.
Seven #WRC2 stage wins for @AdrienFourmaux and @JamoulRenaud this weekend - the Franco-Belgian pairing proved their pace behind the wheel of the Ford Fiesta R5 MkII, but ultimately had to settle for second #WRC #MSPORTERS #FordPerformance pic.twitter.com/WKkFvtfWX7
— M-Sport (@MSportLtd) January 26, 2020
Dans cet univers ultra-concurrentiel, "on n'a pas le choix : il faut être meilleur que les autres et pas que derrière le volant", poursuit Fourmaux, qui a fait ses débuts en Mondial en 2019, inscrivant un point grâce à sa dixième place au Monte-Carlo.
"Il faut trouver le meilleur filon, trouver quelqu'un qui nous suive le plus possible et qui nous fasse monter", détaille le pensionnaire de l'équipe de France FFSA Rallye.