Migrants à Calais : extension du périmètre d'interdiction des rassemblements

La mairie de Calais a annoncé ce lundi une extension du périmètre interdisant tout regroupement, une décision prise par arrêté municipal visant à éviter tout point de fixation de migrants.

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La maire (LR) Natacha Bouchart avait déjà pris jeudi un arrêté destiné à prohiber les rassemblements dans la "zone des Dunes", lieu de distribution de repas à des migrants. Or, "depuis la prise de cet arrêté, il a été constaté que certaines associations procèdent désormais à la distribution des repas sur le périmètre du Bois Dubrulle", près de l'ancienne "Jungle", tandis que dans le centre "un rassemblement d'associatifs et de militants s'est une nouvelle fois constitué sur la place d'Armes samedi (...)", a indiqué Mme Bouchart dans un communiqué.

Ainsi, pour éviter "ces troubles à l'ordre public", elle a décidé d'élargir le périmètre de l'arrêté qui inclut désormais le bois Dubrulle et la place d'Armes, au coeur de la ville. Mme Bouchart précise que "la mise en place des dispositifs nécessaires à la prise en charge des migrants" incombe à l'Etat. Mercredi, le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux (PS) avait réitéré lors d'un déplacement sur l'ex-site de la "Jungle" l'opposition du gouvernement à "tout point de fixation" dans le Calaisis qui pourrait servir d'"appel" aux migrants.

Le bras de fer se poursuit entre la mairie et les associations

Les associations de défense des migrants avaient elles jugé la semaine dernière l'arrêté "inhumain" et "indigne". Cette décision lundi survient alors que les relations se tendent entre les associations et la mairie, qui tente coûte que coûte d'éviter l'implantation de migrants sur son territoire, comme cela avait été le cas avec l'ex-"Jungle", démantelée à l'automne, où vivaient plusieurs milliers de personnes.

Ainsi, début février, la ville avait utilisé une benne à ordures pour interdire le passage de douches modulaires destinées aux migrants devant un local du Secours catholique. Cette décision avait été annulée par le tribunal administratif de Lille. La mairie avait alors pris un "arrêté interruptif de travaux".

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