Un agriculteur de Normandie a été invité par le président de la République à installer deux ruches au palais de l'Elysée
Xavier Frémin est un militant. Un militant qui agit pour défendre une certaine idée de l'agriculture.
C'est dans sa ferme de 250 hectares située à Cantiers, dans le Vexin normand, qu'il met en pratique et teste de nouvelles méthodes (comme le "sans labour") entre celles de l'agriculture conventionnelle et celles l'agriculture biologique.
Xavier Frémin, en parallèle de la culture de végétaux, s'est lancé dans l'apiculture. Avec 200 ruches, il produit plusieurs variétés de miel qu'il commercialise dans son exploitation.
Une rencontre avec Emmanuel Macron
C'est au début de l'année (le 12 janvier) à l'occasion d'une visite du président de la République dans le département de l'Eure que Xavier Frémin a rencontré Emmanuel Macron.
Invité à une table ronde sur l'agro-écologie organisée à la ferme du Tilly, l'agriculteur-apiculteur s'est retrouvé assis à côté du chef de l'Etat et entouré de trois ministres pour parler d'agriculture et d'environnement !
A la fin de mon exposé, le Président m'a tapé sur l'épaule, il m'a approché de lui et m'a glissé dans l'oreille "Ce que vous faites, ça me plait ! " Et il m'a demandé de venir m'occuper de mettre des ruches à l'Elysée !"
100.000 abeilles normandes à l'Elysée
Quatre mois après la demande d'Emmanuel Macron, c'est le 11 mai que l'apiculteur eurois a emmené deux ruches contenant chacune 50.000 abeilles soigneusement choisies pour s'adapter à la végétation des deux hectares des jardins parisiens du palais de l'Elysée.
Une fois sur place, près de la grande fontaine, et comme a pu le constater notre journaliste Karima Saïdi, Xavier Frémin a pris le temps de choisir l'emplacement idéal pour installer les ruches bleu blanc rouge en les orientant au sud-est pour qu'elles profitent du soleil du matin.
C'est de la fierté, c'est de la reconnaissance.
On va venir maintenant s'en occuper régulièrement. Et puis, pourquoi pas, faire du miel de l'Elysée. On verra…
Une convention renouvelable chaque année a été signée et permettra à l'agriculteur normand de garder le contact avec ses abeilles.