Pour accélérer les procédures auprès des assurances, 29 communes ariégeoises ont demandé leur classement en état de catastrophe naturelle après les récentes intempéries. En attendant, entre la remise en état en urgence et les passages d'experts, les sinistrés font face à un casse-tête de démarches.
Comme en Haute-Garonne et dans les Hautes-Pyrénées, ou dans le Gers, les sinistrés ariégeois des intempéries de la mi-juillet, et des inondations qui ont suivi, font face à un véritable casse-tête de démarches auprès des assurances.
Et si les experts des assurances sont souvent déjà passés, l'attente peut s'avérer longue pour réaliser les travaux.
Une procédure permet de réduire cette attente : le classement en état de catastrophe naturelle. Pour le seul département de l'Ariège, 29 communes l'ont demandé. Selon la préfète Marie Lajus, le caractère très exceptionnel des orages qui se sont abattus sur la région devrait permettre d'obtenir ce classement, mais l'enjeu est de l'obtenir le plus rapidement possible, de façon à ce que les sinistrés puissent se faire rembourser sans tarder par les assurances.
Sans attendre la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, les victimes disposent de 10 jours pour informer leur assurance, mais ne sont pas tenus d'attendre le passage d'un expert pour prendre des mesures conservatoires dans leur habitation. Il est toutefois recommandé de prendre des photos et de conserver précieusement les factures.
Illustration en Ariège, à Sainte-Croix-Volvestre. Reportage de Martin Vanlaton et de Laurence Boffet :