La députée (FI) de l'Ariège Bénédicte Taurine favorable au maintien des ours dans les Pyrénées

La députée a réagi à la déclaration de la majorité socialiste du Conseil départemental de l'Ariège qui demande l'éviction de l'ours. Pour elle, la coexistence entre les animaux et le pastoralisme doit subsister. 

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"L’urgence environnementale appelle à prendre nos responsabilités en excluant la possibilité de l’éviction de l’ours tandis que la défense de nos paysans et de l’agriculture locale exclut la solution du laissez-faire. Nous plaidons pour une politique active de coexistence entre l’ours et les paysans", écrit Bénédicte Taurine sur sa page facebook, alors que le débat fait rage en Ariège autour des prédations de l'ours durant l'été dans le Couserans. 

Elue députée (La France Insoumise) de la 1ère circonscription de l'Ariège en juin dernier, Bénédicte Taurine fait donc le choix de la coexistence entre l'ours et les éleveurs au moment où la majorité PS du conseil départemental, dont son président Henri Nayrou, appelle l'Etat à retirer les ours des Pyrénées et à les renvoyer dans leur pays d'origine, la Slovénie

Pour la députée, il ne faut pas opposer l'un à l'autre : "l’écologie n’est pas un problème pour le pastoralisme mais une garantie de son maintien et une solution aux défis posés notamment par le réchauffement climatique".

"Nous plaidons, poursuit-elle, pour une politique active de coexistence entre l’ours et les paysans. Pour construire cette coexistence nous appelons à un changement de perspective. Tout d’abord nous devons chercher le point d’entente, et non choisir l’un au détriment de l’autre. Enfin, il s’agit de prendre le contre-pied d’un mode de gestion vertical et déséquilibré. Nous proposons de répondre à cette crise par une concertation locale d’une part et par une réelle garantie étatique pour les éleveurs d’autre part".

Les différents incidents en estives cet été ont fait de nouveau monter la pression en Ariège entre pro et anti-ours, jusqu'à cet accrochage du 25 août dernier : des agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ont été pris à partie par des éleveurs qui ont tirés des coups de feu en l'air. Des plaintes ont été déposées. 
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