Témoignage. Ariège : Claude dénonce «ma femme est décédée d’une thrombose cérébrale à cause du vaccin AstraZenaca»

Publié le Écrit par Emilie Dias

Claude Lannes a perdu son épouse Marie-France, le 25 mars dernier. D'après l’autopsie pratiquée après son décès, ce serait la première injection du vaccin AstraZeneca qui aurait provoqué sa mort. L'Ariègeois et son fils ont porté plainte contre X à la gendarmerie de Saverdun.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Claude ne réalise toujours pas ce qui s’est passé ce 25 mars dernier. « Tout est allé tellement vite, j’ai perdu Marie-France en quelques heures seulement. C’est le vaccin AstraZenena qui l’a tué », confie-t-il encore ému.
Le 6 mars dernier, Claude Lannes et sa femme Marie-France, tous deux âgés de 70 ans, se rendent dans un cabinet médical pour recevoir leur première injection du vaccin AstraZena. Ils sont confiants, et veulent comme de nombreux Français faire stopper l’épidémie et retrouver une vie ordinaire : « au mois de mars, on ne parlait pas trop des risques liés à ce vaccin et encore moins de morts. Notre médecin nous avait dit qu'il était très efficace. ».

Mais quinze jours après la première injection, le 21 mars, Marie-France ressent des symptômes inhabituels : « elle avait un mal de tête très violent. La douleur ne passait pas. » Le lendemain, le couple se rend chez leur médecin généraliste : « il lui a demandé de faire un bilan sanguin. Après les résultats, elle a dû être hospitalisée d’urgence. » En attendant les secours, Marie-France fait un AVC, et est transportée d’urgence à l’hôpital Purpan à Toulouse.
Dans la nuit, la mauvaise nouvelle tombe : « le neurochirurgien qui s’occupait de ma femme m’a annoncé que son état était critique, ils ont essayé plusieurs opérations, sans succès, elle est décédée le 25 mars d’une thrombose cérébrale. »

On était confiants de se faire vacciner, aujourd’hui je suis révolté par ce qui s’est passé. 

Claude Lannes, époux de Marie-France.

Une autopsie demandée par le médecin

Marie-France n’avait pas d’antécédents, son époux assure qu’elle était en forme : « elle était régulièrement suivie, elle avait juste du cholestérol mais rien de particulier. » Le lendemain du décès, le chirurgien demande à la famille de pratiquer une autopsie : « le médecin avait des doutes sur les causes réelles de la mort de ma femme. Moi, je voulais savoir ce qui lui était arrivée. » Le 3 mai dernier, Claude Lannes reçoit les résultats : « l’autopsie a confirmé que ma femme était décédée d’une thrombose cérébrale causée par le vaccin AstraZeneca. ».

Une plainte déposée contre X

Malgré les mois passés, la douleur est toujours présente. Le 17 juin, Claude Lannes et son fils ont déposé plainte contre X à la gendarmerie de Saverdun en Ariège : « c’est la première fois que je porte plainte, je ne suis pas un procédurier. Je veux aujourd’hui que le vaccin AstraZenaca ne soit plus utilisé. Je n’attends que ça de cette procédure. ».

Encore sous le choc, Claude espère que son témoignage servira à d’autres : « après la mort de ma femme, je me suis renseigné, j’ai découvert qu’il y avait des personnes, même plus jeunes qui étaient elles aussi décédées de la même manière que ma femme. Aujourd’hui, je veux que ces personnes témoignent elles-aussi et qu’elles n’hésitent pas à porter plainte. » 

Le procureur de la République n'a pas encore qualifié la plainte. Claude, lui, continue son combat pour sa femme et sa famille. 

Qu’avez-vous pensé de ce témoignage ?
Cela pourrait vous intéresser :
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information