Le point sur l'enquête ce lundi matin. Les gardes à vue de la compagne et d'un ami de Radouane Lakdim, qui a tué quatre personnes vendredi dans l'Aude en se présentant comme un "soldat" de l'organisation Etat islamique, ont été prolongées. Le gendarme Beltrame a été tué à coups de couteau.

La jeune femme, âgée de 18 ans, avait été interpellée vendredi soir et l'ami, un jeune homme de 17 ans, dans la nuit de vendredi à samedi. Les enquêteurs cherchent à déterminer les raisons du passage à l'acte de l'assaillant jihadiste et à trouver d'éventuelles complicités.

Manifeste des signes de radicalisation

Une source proche de l'enquête que tous deux répondaient aux questions des enquêteurs pendant ces gardes à vue et que la jeune femme "manifeste des signes de radicalisation".

Dans les enquêtes antiterroristes, les gardes à vue peuvent être prolongées jusqu'à 96 heures, et jusqu'à 144 heures dans les cas exceptionnels.

Plaie gravissime de la trachée et du larynx par arme blanche


La source judiciaire a par ailleurs indiqué que l'autopsie du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, mort après s'être livré à Radouane Lakdim pour sauver une otage du supermarché de Trèbes, avait mis en évidence des lésions par balles non létales et "révélé une plaie gravissime de la trachée et du larynx par arme blanche".

L'officier de gendarmerie, 45 ans, a succombé samedi à ses blessures et sa mort a suscité émotion et hommages pour un homme "tombé en héros". Lors de son équipée meurtrière, Radouane Lakdim, un Français d'origine marocaine de 25 ans, était muni d'une arme à feu, d'un couteau de chasse et de trois engins explosifs de confection artisanale.

Les enquêteurs ont retrouvé les trois engins explosifs répartis "en divers points" du supermarché de Trèbes. Ils contenaient de la poudre et des éléments de cartouches, a également souligné la source proche de l'enquête.
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