Trois ans après le scandale de la viande de cheval, les consommateurs se sentent toujours mal informés

L’association Familles rurales publie une étude qui révèle la méfiance des consommateurs trois ans après la découverte de viande de cheval vendue comme du bœuf dans des plats préparé. Une entreprise de Castelnaudary, Spanghero, était liée au scandale.

Société
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Les Français se méfient des plats préparés qu’ils achètent. Quand ils le font, ils font particulièrement attention à la provenance de la viande mais ne sont pas forcément bien informés sur ce point. C’est ce que révèle une enquête de l’association Familles rurales, parue trois ans après le scandale de la viande de cheval, qui avait notamment éclaboussé la région et l’entreprise audoise Spanghero.


L’étude qui porte sur 700 familles dans 73 départements a révélé que 91 % des consommateurs ne connaissaient pas l’origine de leur viande lorsqu’ils achetaient des plats préparés alors que 76 % se disaient bien informés sur la viande fraîche et les rayons boucherie.

Pourtant, pour une majorité d’entre eux (23%), l’origine de la viande est le premier critère de choix pour leurs achats. Ils préfèrent acheter la viande française pour la qualité sanitaire qu’elle représente et soutenir la production locale. Au moment où paraît l’enquête, des images d’une association de protection des animaux accusent un abattoir du Gard.

Contexte


En février 2013, les consommateurs européens découvraient un vaste trafic autour de la vente de viande. Les autorités sanitaires ont retrouvé de la viande de cheval vendue comme du bœuf dans des plats préparés (type lasagnes). Spanghero, une entreprise de Castelnaudary qui commercialisait de la viande était impliquée, son ancien dirigeant a été écroué.
Le valproate, un médicament indispensable dans le traitement de l'épilepsie, a provoqué au moins 450 malformations à la naissance, selon un rapport de l'Igas. Une habitante de Pollestres, dans les Pyrénées-Orientales, qui dénonce cet anti-épileptique de Sanofi, avait porté plainte contre X en 2015. Reportage : F. Hertmann et N.Chatail

Des mesures sanitaires ont été prises : l’étiquetage sur l’origine des viandes est devenu obligatoire, les sanctions ont été alourdies en cas de fraude.
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