Certains barrages sont levés après 10 jours de blocage mais certains secteurs agricoles n'ont toujours pas baissé les bras. Vendredi 2 février 2024, du fumier a été déversé devant les entrées de l'usine Lactalis à Rodez (Aveyron) alors que les négociations avec le géant de l'agroalimentaire sont toujours en cours.
Ils ont tenu parole. Les négociations avec Lactalis n'ont pas aboutit. Les producteurs de lait ont donc déversé en fin de journée 15 bennes plaines de fumier, de pailles et de lisiers devant l'usine Lacatalis de Rodez (Aveyron).
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Malgré les mots d'ordre de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, les agriculteurs du secteurs avaient décidé de ne pas baisser les bras. Vendredi 2 février 2024, en milieu de journée, les entrées de l'usine Lactalis à Rodez (Aveyron) ont été le théâtre d'une première action symbolique : le déversement d'une benne de fumier. Cette action intervient alors que, à 14h, des discussions nationales sont engagées pour débattre de la fixation du prix du lait. Des discussions qui n'ont aboutit à rien.
Le contexte est tendu. Au mois de janvier, les éleveurs ont fourni leur lait sans connaître le prix auquel ils seront payés.
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Ce bras de fer oppose l'Union Nationale des Éleveurs de Lait (UNELL) au géant Lactalis. Mercredi dernier, les deux parties se sont rencontrées sans médiateur pour tenter de trouver un terrain d'entente sur les prix de début d'année. Sans succès. L'UNELL exige que le prix du premier trimestre soit au moins égal au prix moyen de l'année 2023, tandis que Lactalis propose un niveau jugé insatisfaisant par les producteurs.
Le géant de l'agroalimentaire a demandé de nouvelles discussions lundi 5 février. Les agriculteurs restent mobilisés. Ils étaient une soixantaine sur site depuis vendredi matin
(Avec Nathalie Rougeau)