2200 personnes sont venues apporter leur soutien aux salariés de l'usine de métallurgie Sam de Viviez près de Decazeville en Aveyron. L'entreprise n'a toujours pas trouvé de repreneur pour sauvegarder ses 364 emplois.
C'est une des rares entreprises du bassin de Decazeville à employer encore plus de 300 salariés. La survie de l'usine Sam de Viviez est donc primordiale pour les habitants. Ils étaient nombreux ce dimanche 21 février 2021 après-midi à s'être rassemblés devant les portes du site dans la zone des Prades. 2200 personnes a annoncé la préfecture de l'Aveyron. Il s'agit de la seconde mobilisation en moins d'un mois. Le 4 février 2021, 700 personnes s'étaient déjà mobilisées devant la société.
Mettre la pression sur les pouvoirs publics
Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez et l'eurodéputé toulousain de La France Insoumise, Manuel Bompard avaient fait le déplacement ce dimanche. L'objectif de ce nouveau rassemblement était de mettre la pression sur les pouvoirs publics pour obtenir des garanties sur le maintien de l'emploi et la tenue d'une table ronde entre le ministère de l'industrie et Renault, premier donneur d’ordres de l’usine de la zone des Prades.
Spécialisé dans les carters moteurs en alliages de pointe, le constructeur est en difficulté depuis plusieurs années. L’entreprise a d’abord connu des soucis de gestion, au début des années 2010. En 2017, en grande difficulté, elle est alors reprise par le chinois Jinjiang. Mais moins de 3 ans plus tard, l’équipementier est de nouveau placé en redressement judiciaire.