Alors que s'ouvre ce mardi à Paris le 3ème procès AZF, le centre des congrès Pierre Baudis de Toulouse va retransmettre l'intégralité des audiences durant 4 mois. Mais la délocalisation du procès provoque la colère de certaines victimes.
" Nouveau procès AZF à Paris: sinistrés TOTALement bâillonnés". Voilà ce qu'on pouvait lire devant le centre des congrès Pierre Baudis de Toulouse. En ce premier jour de procès, une trentraine de victimes se sont rassemblées ce mardi midi pour dénoncer leur "mise à l'écart".
Depuis ce mardi 13h30, les parties civiles toulousaines peuvent suivre les débats depuis la ville rose où l'audience est intégralement retransmise au centre des Congrès Pierre Baudis.
Une salle spéciale a été entièrement aménagée pour projeter ces 4 mois, avec 700 places assises et un écran géant.
Mais en dépit de ces retransmissions la délocalisation du procès à Paris est mal vécue par les Toulousains, encore très ébranlés quinze ans après.
"AZF: pas d'impunité pour les crimes industriels".
Les manifestants toulousains ont également réclamé la condamnation de TOTAL "une bonne fois pour toutes". Leur pancartes portaient le slogan "AZF: pas d'impunité pour les crimes industriels"
Au même moment à Paris 3 associations de victimes se sont rassemblées devant le Palais de Justice pour demander, elles aussi, la condamnation de la maison mère TOTAL.
Environ 130 personnes ont assisté à la retransmission de l'ouverture du procès.