La récolte de haricot tarbais s'élève à 150 tonnes, petite production mais une grande notoriété. Le haricot tarbais bénéficie d'une IGP, Indication Géographique Protégée. La graine blanche est l'ingrédient de nombreux plats typiques du sud ouest : cassoulet, garbure, gigot d'agneau.
La récolte du maïs vient de commencer mais une autre culture arrive à maturité à la même période, le haricot. Ces 2 productions vont parfois de pair. En symbiose, les haricots utilisent les plants de maïs comme tuteur, on parle alors de haricot-maïs. Dans les Hautes Pyrénées, cette production bénéficie même d'une IGP : Indication Géographique Protégée : le haricot tarbais, à l'égal du Roquefort, du foie gras du sud ouest ou des vins des côtes de Gascogne.
Cette année, la coopérative du haricot tarbais regroupe 57 producteurs. Elle se charge du conditionnement et surtout de la vente des précieux grains blancs.
La production augmente légèrement avec 160 ha cultivés et une récolte de 150 tonnes. Un incendie avait ravagé une partie de la coopérative en 2013 et endommagé des stocks de haricot. Après ce coup du sort, les ventes de haricot repartent à la hausse et la coopérative recherche des producteurs.
Une récolte manuelle
La culture du haricot tarbais est délicate, selon les aléas climatiques le rendement peut varier de 40% d'une année sur l'autre. Le millésime 2016 est qualifié de "normal, correct" par Jean-Marc Bédouret, le président de la coopérative.
Le reportage sur la récolte du haricot tarbais