Environ 400 à 500 tracteurs sont attendus sur l'échangeur entre l'A9 et l'A54, jeudi 25 janvier. Les deux sens de circulation seront entièrement bloqués dès 6h du matin, au niveau de la sortie 25 "Nîmes ouest". La mobilisation s'intensifiera vendredi avec des blocages dans les départements voisins.
Impossible d'emprunter l'A9 et l'A54 demain, jeudi 25 janvier 2024. La FNSEA et les Jeunes agriculteurs du Gard rejoignent la mobilisation en cours.
Depuis une semaine, des exploitants agricoles de tout le pays protestent contre la hausse du coût des charges, leurs faibles revenus, des normes européennes trop restrictives et le manque d'écoute des instances décisionnelles.
10 points de départ
Vers 6h30 du matin, 400 à 500 tracteurs prendront la route depuis 10 points de rendez-vous renseignés sur la carte ci-dessous. Dans un premier temps, la circulation risque donc d'être fortement perturbée sur les voies départementales empruntées par les agriculteurs pour rejoindre Nîmes.
Les manifestants devraient arriver sur l'autoroute entre 7h et 8h du matin. Mais la zone aura été sécurisée - et la circulation bloquée - dès 6h par la gendarmerie.
Les syndicats ont choisi pour point de blocage l'échangeur autoroutier entre l'A9 et l'A54, au niveau de la sortie 25 Nîmes ouest. De cette façon, la circulation sera totalement bloquée dans les deux sens et sur les deux autoroutes.
24h plus tôt dans le Gard
"Les véhicules ne pourront pas du tout passer. Il ne s'agit pas d'un barrage filtrant", précise la présidente des Jeunes agriculteurs du Gard Ludivine Verlaguet, qui ajoute que "L'heure à laquelle sera levé le blocage dépendra du gouvernement".
Vendredi, la mobilisation s'étendra dans d'autres départements occitans, avec des blocages routiers annoncés dans l'Hérault, l'Aude ainsi que la Lozère.
Dans le Gard, les représentants de la profession ont décidé d'avancer la mobilisation de 24h pour des raisons de sécurité. "On sentait que le réseau commençait à s'impatienter. On a choisi d'avancer le blocage pour mieux l'encadrer et limiter les possibilités d'actions isolées", explique encore Ludivine Verlaguet.