Le choix de manger bio et local, la cantine de Barjac dans le Gard l'a fait il y a 10 ans !

Le Salon de l'agriculture 2017 fait la part belle au bio. Un hectare sur 4 lui est dédié en Occitanie. Et pourtant, à Barjac, dans le Gard, 10 ans après la conversion de la cantine scolaire au bio et au local, tenir le cap est un défi logistique et financier quotidien.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le bio est avant tout un choix... politique et financier

Menu du jour, à la cantine de Barjac : salade verte, porc aux lentilles et fromage blanc au coulis de châtaignes.
Les lentilles viennent du Puy, le porc de Lozère et la salade, elle, est cultivée du Gard. Le plus local de l'étape, c'est le pain, livré par Frédéric et produit à Issirac.

Ce boulanger livre 40 pains par semaine et travaille avec la cantine depuis 3 ans. Frédéric est un partenaire précieux car trouver un fournisseur régulier, bio et local relève du défi.

10 ans de bio et des enfants conquis

Les plats bio ont été introduits petit à petit à la cantine. Puis on est passé au repas bio et local. Mais même au bout de 10 ans, c'est encore un parcours du combattant.

Les enfants, eux, se régalent. Ils ont été associés à cette conversion au 100% bio. Bon nombre d'entre eux ont bien compris le but recherché.
Barjac fait figure de précurseur en matière de cantine bio et de circuit court. C'est ce qui a séduit les parents d'élèves.

Santé et éducation, c'est le crédo du maire, Edouard Chaulet. Chaque repas coûte 8,50 euros mais les parents ne payent que 2,50 euros. La commune met la différence.

Le Salon de l'agriculture 2017 fait la part belle au bio. Un hectare sur 4 lui est dédié en Occitanie. Et pourtant, à Barjac, dans le Gard, 10 ans après la conversion de la cantine scolaire au bio et au local, tenir le cap est un défi logistique et financier quotidien. ©F3 LR

Un film documentaire "Nos enfants nous accuserons" de Jean-Paul Jaud a été tourné sur l'initiative de cette  municipalité gardoise de 1.600 habitants, qui a décidé d'introduire le bio dans la cantine scolaire du village.
Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur l'empoisonnement des campagnes par la chimie agricole (76.000 tonnes de pesticides déversées chaque année) et les dégâts occasionnés sur la santé publique.

La commune de Barjac consacre 6,5% de son bugdet à la cantine soit 11.5000 euros sur un budget annuel de 1,7 million d'euros.

La cantine coûte 300.000 euros par an mais le portage comme les repas à domicile pour personnes âgées ou dépendantes, rapporte 90.000 euros et les parents payent 100.000 euros.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information