Alors que la chasse au sanglier vient de débuter, un homme est mort sur la commune de Sauve en pleine battue cette semaine. À l’école de chasse de Nîmes, les règles de sécurité sont pourtant primordiales pour obtenir son permis. Nous avons suivi ces cours, obligatoires tous les dix ans.
Pas de vacances à l'école de chasse de Nîmes qui délivre ses cours tout au long de l'année. Angle de tir, observation de l’environnement : chaque geste doit être précis, maîtrisé. Yann Millan est l'un des élèves. Avec cinq autres personnes, il suit une formation pour obtenir son permis de chasse.
À l'écoute de son instructeur, il s'entraîne à tirer sur des cibles, en évitant les obstacles. Parmi eux, des espèces protégées, mais aussi "Marcel" : un mannequin en carton auquel il faut prêter attention.
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Une piqûre de rappel tous les 10 ans
Pour limiter le nombre d’accidents, des formations sur la sécurité sont obligatoires tous les 10 ans. Yann l'assure : la sécurité est l'un des axes majeurs de la formation.
De ce que je constate, il y a une nette amélioration entre ce qu'on nous apprend maintenant en termes de sécurité et ce qu'ont été les choses auparavant.
Yann Millan, en formation à l'école de chasse de Nîmes
Pourtant, le risque zéro n'existe pas. Mercredi, lors d’une battue aux sangliers, un homme est mort sur la commune de Sauve, dans le Gard. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cet accident, mais il semble qu’il se soit tué avec son propre fusil.
14000 chasseurs dans le Gard
"On va essayer d'analyser les causes pour permettre d'améliorer le processus de formation", affirme Marc Vallat, directeur fédération des chasseurs du Gard.
"Après, toute activité humaine a une part de risque, et la chasse est une activité très encadrée". Au total, le Gard compte près de 14000 chasseurs licenciés.
Écrit avec Chloé Nivard et Camille Astruc.