Le Français spécialiste des conserves de fruits, Saint Mamet, a redressé la barre, près de 9 mois après son rachat, et s'apprête à réaliser des investissements importants. Le nouveau propriétaire, Florac, mise sur l'installation des technologies nouvelles, à l'usine gardoise de Vauvert.
Saint Mamet a été racheté en octobre par le fonds de participations français Florac auprès du groupement de coopératives italien Conserve Italia.
Florac a chargé une équipe de dirigeants venus de grandes firmes de l'agro-alimentaire comme Coca-Cola, Liebig ou Yoplait de redresser la marque sous la présidence de Matthieu Lambeaux, précédemment directeur général de Findus France et patron de Findus Europe du sud.
Saint-Mamet va mieux et ses salariés sont confiants", a déclaré Matthieu Lambeaux, qui a pour objectif d'arriver à un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 4 millions d'euros, d'ici 18 mois.
"Au 1er octobre, nous sommes arrivés avec un Ebitda de -3 millions d'euros et on projette sur les neuf premiers mois d'être proche de +1 million d'euros d'Ebitda", a-t-il expliqué.
Le Français spécialiste des conserves de fruits, Saint Mamet, a redressé la barre, près de 9 mois après son rachat, et s'apprête à réaliser des investissements importants. Le nouveau propriétaire, Florac, mise sur l'installation des technologies nouvelles, à l'usine gardoise de Vauvert.
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Pour sortir d'une situation "très dégradée", le management a réalisé environ "3 millions d'économies sur le processus industriel et les achats" et a déployé une intense activité marketing et commerciale, raconte M. Lambeaux.
Le groupe prévoit également "un investissement industriel fort de 10 millions d'euros sur 3 ans à partir de 2017" pour "installer des technologies nouvelles dans l'usine de Vauvert dans le Gard pour faire des fruits différemment", poursuit-il.
Par ailleurs, les 150 arboriculteurs de la coopérative Conserve Gard, dont 90% de la production est achetée contractuellement par l'industriel, se sont engagés dans un plan de replantation pour passer de 650 hectares à 1.000 en 2020, dont 30% en bio.
"Les arboriculteurs plantent pour nous", explique M. Lambeaux, "nos contrats d'approvisionnement vont passer d'une durée de 15 ans à 20 ans", période durant laquelle Saint-Mamet garantit qu'il leur prend toute leur récolte à un prix fixé d'avance.