Alors qu'une plainte a été déposée dans le cadre de l'enquête ouverte pour actes de cruauté et maltraitance sur les chiens du refuge ATPA-SPA de Toulouse, ce mardi 12 mars 2024, L'association mise en cause contre-attaque et déments des accusations qu'elle juge calomnieuses.
L’Association Toulousaine de Protection des animaux, l'ATPA, s’inscrit en faux contre les accusations de maltraitance animale qu'elle juge calomnieuses. Une plainte a été déposée et une enquête est ouverte.
Des accusations "calomnieuses"
Elle n'avait pas fait entendre sa voix depuis le début de l'affaire. L’Association Toulousaine de Protection des animaux, l'ATPA, accusée de faits de mauvais traitements sur les animaux ou encore, d’euthanasies injustifiées s'est exprimée ce vendredi 15 mars dans un communiqué.
Sa vice-présidente, Anne-Marie Aubert "s’inscrit en faux contre les accusations calomnieuses", et dénonce "une campagne de dénigrement colportée sur les réseaux sociaux et les médias par quelques individus inconséquents et malveillants qui ont été exclus de l’association".
Une enquête ouverte
Elle pourrait porter plainte et rappelle "qu'à l'ATPA, créée en 1929 et reconnue d’utilité publique depuis plus de 80 ans, les actes de médecine ne sont pratiqués que par des vétérinaires dont le jugement est exclusif des considérations partisanes et militantes".
Début mars, les faits ont été portés à la connaissance du Pôle environnement et maltraitance animale de la Cour d'appel de Toulouse. Une enquête judiciaire a été ouverte. Elle vise notamment un salarié, le président et la vice-présidente de l'association.
Une plainte pour "sévice graves" déposée
La direction du Refuge-ATPA estime que ces accusations "remettent en cause tant la mission que l’investissement des 17 permanents salariés et de sa centaine de bénévoles qui œuvrent quotidiennement". De son côté la SPA a tenu à rappeler "que ce refuge ne lui appartenait pas".
Une autre association de défense des animaux, "les 4 pattounes" a porté plainte contre le refuge ce 12 mars. "On a des éléments matériels" estime sa présidente Céline Gardel. "Des sévices graves, de cruauté de la part d'un des salariés et des euthanasies non conformes que la direction cautionne, mais qui sont faites par des salariés".
Le dossier est toujours en cours d'instruction.