Après l'incendie de leur chèvrerie pastorale, dans le Gard, et la perte de 18 chevrettes, ce mardi 12 mars 2024, la solidarité s'organise pour aider Émilie Leroy et Nicolas Lepesant, des éleveurs installés il y a seulement un an.
Il y a un an, le jeune couple s'installait à Trèves, dans le Gard, pour créer une chèvrerie pastorale. Un rêve qui est parti en fumée lorsqu'un incendie s'est déclaré le mardi 12 mars 2024. Lors de ce sinistre, l'éleveuse de 37 ans a été très grièvement brûlée. En réchauffant le lait pour les chevrettes, un feu s'est déclaré accidentellement. « Ma salopette a pris feu alors que je donnais le biberon aux chevrettes et rapidement le feu s'est propagé et m'a coincée dans le tunnel d'élevage », explique Émilie Leroy. Elle parvient à sortir du bâtiment et tente de sauver le cheptel.
Une serre de 140m² totalement détruite et pas moins de 18 bêtes périssent dans cet incendie.
Appel aux dons
Gravement brûlée à la main droite et toujours hospitalisée, Émilie Leroy, l'éleveuse, n'est plus en mesure de travailler, son conjoint, Nicolas Lepesant également blessé, tente de continuer l'activité avec le soutien de proches. Pour faire face à cette épreuve, une habitante de Trèves lance une cagnotte en ligne. L'argent permettra d'aider le couple à reconstruire un tunnel pour héberger les chèvres.
Nous avons tout à reconstruire, mais nous gardons notre détermination à rester des éleveurs fromagers. Nous poursuivrons l'aventure pastorale.
Emilie Leroy
La solidarité s'organise
En attendant, les bêtes ont pris place dans une demeure temporaire d'une ferme voisine et un quai de traite est mis en place par les agriculteurs voisins. Originaire de Haute-Savoie, Émilie Leroy et Nicolas Lepesant s'étaient installés à Trèves, il y a tout juste un an à travers un projet qui s'intègre dans le cadre de la démarche TerrAES.
Cette chèvrerie pastorale dans les Cévennes était leur rêve. Installé en mars 2023, le couple a démarré la commercialisation de fromage en février. Sur son site Facebook, le couple partageait leur bonheur lors des naissances des chevrettes, en février 2024.
Les 18 chevrettes mortes avaient tout juste un mois. Elles n'avaient pas encore de prénom.