Vainqueur à l'aller 2-0 au Stadium, le TFC a bien résisté dimanche soir au Parc des Princes et ramène un nul assez inespéré (0-0). Toulouse est 8ème de Ligue 1. Et fait mieux que le Barça, battu 4-0 pa rle PSG dans la semaine.
Après l'exploit contre Barcelone, le PSG a eu du mal à retrouver l'ordinaire de la Ligue 1 : les Parisiens ont buté sur Toulouse (0-0) dimanche soir et gâché une occasion précieuse de revenir à un point de Monaco.
Le Téfécé pose décidément des difficultés à l'équipe d'Unai Emery. A l'aller, fin septembre, les Toulousains avaient signé une énorme performance en battant la machine parisienne 2-0. Cette fois, ils ont sauvé le nul au Parc des Princes malgré l'outrageuse domination du PSG.
Résultat, le club de la capitale reste à trois points du leader monégasque, qui lui avait pourtant laissé -pour une fois- le champ un peu libre en calant à Bastia (1-1) vendredi.
L'équipe d'Emery partait auréolée de son carton 4-0 contre le Barça de Messi, Neymar et autre Suarez mardi en 8e de finale aller de Ligue des champions. "Merci à nos guerriers d'avoir honoré leurs soldats. Ensemble nous avons écrit l'histoire!", pouvait-on d'ailleurs lire sur la banderole déployée par les ultras avant la partie.
Mieux que le FC Barcelone
Mais c'est un tout autre match que les Parisiens ont eu à livrer contre Toulouse, un attaque-défense âpre, très engagé, face à un bloc bien organisé et combatif. Tout en confisquant le ballon, le PSG a livré une première période hésitante, marquée par des pertes de balle inhabituelles, offrant quelques munitions aux attaquants adverses, Andy Delort et Corentin Jean, une nouvelle fois très actifs.Hormis sur les éclairs de Lucas, très en jambes et très déçu, probablement, de ne pas avoir été aligné d'entrée contre le Barça, les Parisiens se sont créés peu d'occasions.
Et la défense a parfois souffert à l'image du latéral droit, l'ancien toulousain Serge Aurier, qui n'avait pas été, lui non plus, aligné contre le Barça, et a parfois été pris dans son dos dans son couloir. L'Ivoirien a décidément du mal avec son ancien club de Toulouse. C'est déjà lui qui avait été expulsé en provoquant le penalty contre le Téfécé lors de la défaite fin septembre (2-0).
Un début de deuxième mi-temps difficile
Le deuxième acte a été d'un tout autre calibre. Et pour cause, Marco Verratti, sur le banc au coup d'envoi pour souffler un peu, a été appelé à la rescousse dès le retour des vestiaires, afin de remplacer un Christopher Nkunku un peu timide.Comme par miracle, les occasions ont été plus nombreuses, notamment de la part d'Edinson Cavani qui en deux temps a fini par buter sur le poteau (52e). C'est ensuite une tête de Marquinhos qui a été repoussée sur la ligne toulousaine par Presnel Kimpembe, pas dans un bon soir lui non plus.
Le défenseur de 21 ans, si souverain contre Messi et les siens, a cette fois été en difficulté comme l'illustre sa vilaine faute sur Corentin Jean, synonyme de carton jaune (17e). Sa prestation a finalement résumé la décompression post-Barça de l'ensemble de son équipe, avec un retour sur terre un peu brutal.
Dupraz expulsé
"Le championnat, c'est ce qui donne la crédibilité et la régularité de l'équipe", avait pourtant prévenu Unai Emery la veille. Mais sa mise en garde n'a pas suffi, tout comme l'entrée, plutôt bonne de Javier Pastore en fin de match, très déçu de ne pas avoir obtenu un penalty dans les dernières secondes. Sur le banc d'en face, Pascal Dupraz, le tempétueux entraîneur toulousain, a fini par être exclu du bord de touche par l'arbitre pour contestation. Il est sorti en râlant mais une nouvelle fois, face au PSG, il a réussi son coup.A noter que les supporters toulousains avaient boycotté ce déplacement en raison des tarifs prohibitifs proposés par le PSG.