L'international français Maxime Médard a fait part de son bonheur d'avoir prolongé mi-octobre au Stade Toulousain, "une famille", et s'est montré reconnaissant envers son président Didier Lacroix, qui a compté dans son parcours.
La famille
"C'est quand même beau d'avoir un club comme ça"... C'est avec ces quelques mots que Maxime Médard a rendu hommage à son club, le Stade Toulousain...
L'ailier ou arrière, qui devrait honorer sa 52ème sélection avec le XV de France, face à l'Argentine samedi au lendemain de son 32ème anniversaire, s'est engagé pour deux saisons supplémentaires avec son club formateur, où il arrivait en fin de contrat en juin prochain.
"Une décision de famille" mais dépendante aussi, évidemment, du bon vouloir du Stade Toulousain, qui a ces dernières saisons refusé une prolongation à des trentenaires historiques (Vincent Clerc notamment) pour faire place aux jeunes.
Une chance énorme
"La stratégie du club n'était pas forcément de me garder : j'ai vu des joueurs partir alors qu'ils étaient en pleine bourre au-delà de 32-33 ans. J'ai quand même une chance énorme", a-t-il savouré, heureux de passer quelques années supplémentaires dans la "famille" des Rouge et Noir, avec qui il a commencé en professionnels en 2004.
Sous les ordres de Guy Novès, qui a entraîné son père Alain à Blagnac au début des années 1990, il poursuit la filiation : "Ugo (Mola, actuel entraîneur) a été entraîné par mon père, et m'entraîne. Didier (Lacroix) m'a entraîné (en Espoirs) et est président maintenant."
"Certains clubs pourraient se poser des questions par rapport à cette continuité : Lacroix a été joueur, puis entraîneur et maintenant président... Très peu de clubs sont comme ça et ne prennent pas les joueurs pour de la marchandise", a-t-il développé.
Le coup de pouce de Lacroix
Si ses performances ont permis à Médard de prolonger (quatre essais en cinq matches), il se dit également redevable envers son président, qui lui avait déjà donné un coup de pouce en tout début de carrière. "Bien sûr qu'il était important d'être bon pour resigner, mais c'est Didier...
Il m'a aidé aussi à être là où je suis. A 20 ans, il a dit à Guy (Novès) que j'avais fait un bon match (en Espoirs) alors que j'avais fait un match de merde. Et j'ai enchaîné derrière."