PAPIER DE SYNTHESE - La gauche a perdu près de la moitié des sièges renouvelables ce dimanche en Midi-Pyrénées. La droite et le centre-droit réalisent une percée historique en Haute-Garonne, reconquièrent l'Aveyron et font chuter Jean-Michel Baylet dans le Tarn-et-Garonne.
Les élections sénatoriales de ce dimanche ont été marqué par un fort recul de la gauche, en France comme au niveau de la région Midi-Pyrénées. Dans notre région, la gauche a perdu 6 sièges soit la moitié de ceux qui étaient renouvelables.
On compte désormais 10 sénateurs à gauche contre 8 à droite. Avant ce scrutin, le rapport de force était de 12 pour la gauche et 2 pour la droite. Il y a 3 femmes pour 15 hommes.
La répartition par tendance politique est la suivante :
- PS : 6
- PRG : 4
- UMP : 3
- UDI : 3
- Divers-droite : 2
En Haute-Garonne, où le scrutin se déroulait à la proportionnelle, la liste UDI-UMP conduite par Alain Châtillon réalise une percée historique en emportant 3 des 5 sièges de sénateurs. Il n'y a plus qu'un seul sénateur socialiste (Claude Raynal) et une radicale (Françoise Laborde).
Un raz-de-marée qui emporte aussi l'Aveyron : Jean-Claude Luche (UDI), le président du Conseil Général a été élu dès le premier tour. Le député UMP Alain Marc l'a rejoint dans la foulée à l'issue du second tour. La gauche (PS et PRG) détenait jusqu'à présent les deux sièges de sénateurs du département. Alain Fauconnier (PS) et Anne-Marie Escoffier, l'ancienne ministre PRG, sont donc battus.
Dans le Tarn, le président PS du Conseil Général, Thierry Carcenac a réussi son pari de quelques voix. Il devance de 16 voix seulement l'UMP Jacques Thouroude. Philippe Bonnecarrère, ancien maire divers-droite d'Albi, est arrivé en tête et sera l'autre sénateur du département, dans lequel la gauche perd donc un siège.
Dans le Gers, où le jeu était très serré à l'issue du premier tour, Aymeri de Montesquiou (UDI) a été réélu mais le second siège est revenu à Franck Montaugé (PS) au détriment du sortant PRG Raymond Vall.
Enfin, il n'y a qu'en Ariège où la gauche s'en sort bien : le seul siège de sénateur a été remporté haut la main par Alain Duran, successeur désigné par le PS du président du Sénat Jean-Pierre Bel, qui met ce dimanche un terme à sa vie politique.
Dans le Lot et les Hautes-Pyrénées, où tous les sénateurs sont de gauche, les sièges n'étaient pas renouvelables cette année.