À la veille de la finale de Coupe de France face à Nantes, le Téfécé a effectué un ultime entraînement au Stade de France. L'entraîneur et le capitaine des Violets se sont également exprimés en conférence de presse. Tous les deux ont conscience de l'enjeu, et promettent ne pas avoir changé leurs habitudes.
C'est un nouvel univers que découvre le Toulouse FC, à la veille de la finale de Coupe de France contre Nantes, qui se déroule le samedi 29 avril à 21 heures. Conférence de presse dans l'énorme auditorium du Stade de France, entraînement d'avant-match, puis retour à l'hôtel. Les habitudes sont bousculées. Mais au bout d'un parcours rondement mené en Coupe de France, il y a un exploit historique à aller chercher.
"Tout le monde est prêt"
Le capitaine Brecht Dejaegere et l'entraîneur Philippe Montanier étaient présents en conférence de presse. Détendus mais concentrés, ils ont conscience de l'histoire écrite, depuis deux ans. "En football, on a du mal à se retourner, voir le chemin parcouru. Mais c'est une grosse satisfaction. On réalise et on apprécie" analyse le technicien toulousain.
Brecht Dejaegere aussi réalise la trajectoire de son équipe, lui qui était présent lors de la défaite en barrages d'accession en Ligue 1 contre le FC Nantes en 2021. Même s'il a répété "ne pas aimer regarder le passé", le milieu de terrain connaît l'enjeu de ce nouveau défi face aux Nantais. "On a la possibilité de marquer l'histoire. Tout le monde va être prêt, tout le monde veut faire un bon match" avoue-t-il.
"Ramener la coupe au Capitole, ça serait un moment merveilleux"
Cette finale se déroulera dans un contexte tendu : près de 30.000 cartons rouges et 10.000 sifflets pourraient être distribués aux supporters par des syndicats en amont du match, contre la réforme des retraites. Une coupure de courant pourrait même perturber la partie. "On ne peut pas faire abstraction" admet Philippe Montanier. "Mais il faut maîtriser la situation, ce qu'on a à faire sur le terrain". Le capitaine violet, lui, ne préfère pas y penser. "On se concentre juste sur nous-même. Il faut contrôler ce que l'on peut contrôler."
Depuis Toulouse, les supporters commencent à arriver progressivement à Paris. Ils seront des milliers à débarquer en bus demain. "Ramener la coupe au Capitole, ça serait un moment merveilleux" pour Philippe Montanier, qui a raté le coche à deux reprises en finale, dont la dernière fois en 2014 avec Rennes. "Je me rappelle de mon premier match contre Sochaux, il y avait 3.000 ou 4.000 personnes. Là, quand tu vois les supporters, c'est magnifique" compare, lui, Brecht Dejaegere.
Après la conférence de presse, l'équipe du Téfécé s'est entraînée pendant une heure sur la pelouse du Stade de France. Une séance légère, où l'on pouvait entendre résonner les rires des joueurs lors d'exercices ludiques. Histoire d'évacuer la pression d'un match qui pourrait offrir la Coupe de France à un club, qui attend cela depuis 66 ans.