Le tribunal administratif de Toulouse dira ce mercredi s'il valide la demande déposée par 4 étudiants et le syndicat UNI qui réclamaient à l'administrateur provisoire de l'université, bloquée depuis début mars, d'user de ses pouvoirs pour faire intervenir la police.
Il faudra attendre encore deux jours avant de savoir si l'université Jean Jaurès sera évacuée ou non. Le tribunal de Toulouse a fait savoir qu'il rendra finalement sa décision ce mercredi. La semaine dernière, le syndicat étudiant UNI et quatre étudiants avaient saisi la justice pour ''sommer'' l'administrateur provisoire de faire usage des forces de l'ordre pour rétablir le bon fonctionnement de l'établissement.
A l'audience, le jeudi 26 avril, l'avocat de l'UNI, Maître Guillaume Brouquières, avait demandé au juge des référés "d'enjoindre l'administrateur provisoire de l'Université d'utiliser les pouvoirs de police" et de "prendre toutes les mesures utiles pour libérer les locaux et organiser correctement le fonctionnement de l'université."
De son côté, la représentante de l'université Jean-Jaurès avait plaidé pour le rejet de cette requête. Selon elle, l'urgence n'est pas établie, car les enseignements sont transmis sur une plateforme numérique et certains cours sont dispensés à distance. L'avocate a aussi affirmé que le parc des expositions de Toulouse devrait être réservé pour la tenue des examens.
Une assemblée générale se tient ce lundi depuis 13 heures, dans le grand amphi de la faculté, la première depuis les vacances de printemps.