L’organisateur de la fête clandestine au Burgaud près de Toulouse remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire

L’un des deux organisateurs de la fête clandestine du Burgaud près de Toulouse, un jeune toulousain de 27 ans a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire, ce vendredi 4 juin. Il avait été placé et maintenu en détention provisoire à la prison de Seysses en avril dernier.

Ce vendredi 4 juin, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Toulouse n’a pas renouvelé le placement en détention provisoire de l’organisateur de la fête clandestine, qui s'est déroulée sur la commune du Burgaud le 11 avril dernier. Le jeune homme de 27 ans, l’un des deux organisateurs de cette soirée, a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire et d’exercer une activité professionnelle en lien avec l’événementiel.

Un soulagement pour l'un des deux avocats du jeune homme, Maître Ferdinand Djammen Nzepa, " je suis plus que content, c'était inéquitable et injuste par rapport à l'autre jeune homme. On va pouvoir suivre le dossier sereinement".

En pleine crise sanitaire liée à l'épidémie de covid-19, le 11 avril dernier, les deux instigateurs de la fête clandestine, qui s’est déroulée dans la commune du Birgaud près de Toulouse, un jeune toulousain de 27 ans et un jeune étudiant parisien, ont été interpellés par les gendarmes. Ce soir-là, le gîte avait pris des allures de discothèques accueillant 170 fêtards. Les images de cette soirée avaient été largement diffusées sur les réseaux sociaux.

Le parquet de Toulouse avait alors ouvert une information judiciaire et les deux jeunes hommes avaient été mis en examen pour mise en danger de la vie d’autrui et travail dissimulé le 13 avril dernier. Le jeune toulousain a été placé puis maintenu en détention provisoire à la prison de Seysses le 29 avril dernier. L’autre organisateur, étudiant en master "gestion du patrimoine" et employé dans une agence bancaire parisienne avait été laissé en liberté, placé sous contrôle judiciaire.

L’avocat du jeune toulousain, Maître Ferdinand Djammen Nzepa, s’était indigné de ce manque "d’équité" entre les deux investigateurs et avait déclaré "j’ai du mal à comprendre cette situation, les deux jeunes hommes ont commis la même infraction, ont joué le même rôle, l’un est dehors l’autre en prison".

Après huit semaines passées sous les verrous à la prison de Seysses, le jeune toulousain a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire ce vendredi 4 juin.

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