À trois jours du premier tour des élections législatives, candidats et blocs politiques poursuivent leur campagne. Des ministres viennent apporter leur soutien, le syndicat CGT bat le pavé ce 27 juin 2024 dans le Tarn pour inciter à aller voter. Voici les dernières infos à l'approche du scrutin.
J-3 avant le premier tour des élections législatives anticipées. La campagne bat son plein alors qu'un dernier sondage d'opinion réalisé par Ipsos place le Rassemblement national toujours en tête des intentions de vote. Selon cette enquête publiée ce mercredi 26 juin 2024, le RN allié à une frange des Républicains creuserait quelque peu l'écart avec 36% d'intentions de vote. Le Nouveau Front Populaire recueillerait 29% des suffrages. La majorité présidentielle stagne en troisième position, créditée de 19.5% des intentions de vote.
Des ministres en campagne en Occitanie
Des membres du gouvernement Attal multiplient les déplacements à trois jours du premier tour de ces élections législatives 2024. Ainsi, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, est attendu ce jeudi 27 juin dans le Gers. Il devrait participer à une réunion publique organisée à Durban, en soutien au candidat et député sortant, Jean-René Cazeneuve, qui se représente dans la première circonscription sous la bannière Ensemble pour la République.
Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, est quant à lui attendu en Haute-Garonne en fin de journée. Il vient soutenir sa collègue au gouvernement et députée sortante, Dominique Faure, à nouveau candidate dans la 10ème circonscription.
Aurélien Pradié n'a pas rendu sa carte LR
Candidat à sa succession dans la première circonscription du Lot, Aurélien Pradié ne fait pas campagne sous les couleurs LR. L'ancien vice-président du parti dirigé par Eric Ciotti se présente sous l'étiquette d'un micro-parti baptisé "Du courage". Ce mercredi 26 juin, Aurélien Pradié annonçait prendre ses distances avec Les Républicains. Un parti qu'il a qualifié de "mort" dans un entretien à La Dépêche du Midi.
Ce que j’ai annoncé n’est pas un départ, c’est un commencement.
— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) June 26, 2024
Si le parti Les Républicains tel que je l’ai connu n’existe plus, le gaullisme, lui, est plus vivant que jamais.
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"Ce que j'ai annoncé n'est pas un départ, c'est un commencement, déclare le député sortant qui a, depuis, précisé au journal Le Parisien qu'il n'a pas rendu sa carte du parti. "L'histoire se termine d'elle-même, sans avoir besoin de rendre ma carte. La question de quitter ou de ne pas quitter les Républicains ne se pose pas puisque, aujourd'hui, le parti tel que je l'ai connu, n'existe plus."
La CGT fait aussi campagne
Depuis les déclarations de sa secrétaire nationale, le syndicat de la CGT est entré dans la campagne électorale. Une première dans l'histoire de l'organisation syndicale. Dans une déclaration de son comité confédéral national, la CGT "appelle les salariés, retraités et privés d'emploi à aller voter le plus nombreux et nombreuses possible les 30 juin et 7 juillet pour le programme du Nouveau Front populaire."
Résultat : les militants sont sur le terrain pour des opérations de tractage. Et dans le Tarn, une manifestation contre l'extrême droite et pour "faire front populaire" est annoncé à la veille du premier tour, samedi 29 juin, à Albi.