LGV Bordeaux-Toulouse : les collectivités valident le plan de financement avant son examen en Conseil des ministres

Le financement de la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse, qui doit mettre en 2030 la quatrième ville de France à trois heures de Paris, contre quatre actuellement, a été officiellement bouclé, a indiqué la préfecture d'Occitanie.

Une étape de plus franchie dans la construction de la future ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. "Les 24 collectivités ont validé l'ensemble du plan de financement", a précisé ce 19 février la préfecture à l'AFP, ajoutant que "maintenant, la société de financement va pouvoir se créer".

La création de cette société doit intervenir avant le 23 avril, date fixée par la loi d'orientation des mobilités (LOM), avait rappelé le 18 février dans un communiqué coordinateur du projet et préfet d'Occitanie Étienne Guyot.

"Tous les voyants sont au vert"

Selon la région Nouvelle-Aquitaine, ce plan de financement, très critiqué localement par les élus écologistes et une dizaine d'associations environnementales opposés au projet, doit être transmis le 22 février au Conseil d'État, avant un examen en Conseil des ministres en mars.

"Désormais, tous les voyants sont au vert pour avancer concrètement vers la création de la société de projet d'ici avril, dans la perspective de démarrer les travaux en 2024 comme le Premier ministre Jean Castex vient de s'y engager", a estimé la présidente de la région Occitanie, Carole Delga.

Le coût du projet de LGV est estimé à 14,3 milliards d'euros, avec un financement prévu à 40% par l'État, 40% par des collectivités locales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et 20% par l'Union européenne.

Les collectivités de Nouvelle-Aquitaine réticentes

Si les collectivités d'Occitanie s'étaient rapidement mises d'accord pour réunir 2,2 milliards d'euros de contributions nettes, celles de Nouvelle-Aquitaine ont tardé à rassembler l'ensemble du 1,7 milliard d'euros demandé.

Début février, la région avait débloqué une contribution supplémentaire de 225,6 millions d'euros pour pallier les refus de la communauté d'agglomération Pays basque et des départements de Lot-et-Garonne et de Gironde de participer au projet, tandis que les Pyrénées-Atlantiques et l'agglomération de Dax ont engagé une participation plus faible qu'attendue.

Actuellement, le Paris-Bordeaux (550 km) en TGV se fait en deux heures environ, et le trajet Bordeaux-Toulouse (240 km) dure également deux heures. Ce dernier serait divisé par deux avec la prolongation de la LGV.

La deuxième phase du Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) prévoit une extension de la ligne LGV du sud de la Gironde vers Dax, dans les Landes.

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