
Chacun de ces anciens bureaux est attribué à une personne ou à une famille.
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© France 3 Occitanie - Sylvain Duchampt
Raoul, de nationalité tchadienne, nous fait visiter fissa ces anciens locaux appartenant à EDF. Sous la menace d'une évacuation, c'est au coeur du quartier Croix de Pierre que les 300 réfugiés du squatt Russel, situé au Busca, ont posé leur valises ici et trouvés refuge. "Au moins les gens ici pourront trouver une solution face à leur vie pour manger à leur faim, dormir, les enfants partir à l'école, les femmes enceintes être soignées, les personnes handicapées être suivies, ceux traumatisés être suivis par des psy" justifie le porte-parole du collectif Russel.
Toulouse, porte de l'immigration
Depuis plusieurs semaines, la préfecture évacue des camps situés à plusieurs endroits de Toulouse, comme sur l'île du Ramier, assurant que tout le monde serait relogé " La plupart n'ont eu des hôtels que durant une semaine ou deux, affirme Raoul, après ils se retrouvent dans la rue."
Le collectif Russel et son porte-parole Raoul (au centre de la photo) s'occupent de 300 personnes, principalement des réfugiés, venant d'Afrique, de Syrie ou d'Afghanistan.
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© France 3 Occitanie - Sylvain Duchampt
Une perspective rejetée par le collectif Russel qui se bat depuis plusieurs mois devant la justice administrative pour ne pas être également mis dehors. "Ici, 80 % des personnes sont des réfugiés politiques qui de par le droit devraient être relogées (...) car il ne faut pas se leurrer, Toulouse est une porte de l'immigration." Une porte pour des familles venant d'Afrique, d'Afghanistan ou de Syrie.
Menacés d’expulsion, les 300 réfugiés du squat Russel à Toulouse ont investît un nouveau bâtiment avenue de Muret. Explication avec Raoul, porte-parole du collectif Russel pic.twitter.com/4z9c4JArbv
— Sylvain Duchampt (@duchampt) 28 mai 2019