En plein cœur de la nuit du samedi 23 septembre, une panne électrique a frappé le centre hospitalier Gérard Marchant, un établissement psychiatrique de renom à Toulouse (Haute-Garonne). Cette interruption de courant a paralysé l'ensemble de l'établissement, suscitant de vives préoccupations quant à la sécurité des patients et du personnel, deux ans après l'évasions de pensionnaires dangereux.
Une panne électrique est survenue en plein milieu de la nuit, samedi 23 septembre, au centre hospitalier Gérard Marchant, un établissement psychiatrique situé à Toulouse (Haute-Garonne), paralysant l'ensemble de son fonctionnement.
Déclenchement du plan blanc
À 4h30, alors que la plupart du personnel et des patients étaient plongés dans l'obscurité due à la panne électrique, le plan blanc a été déclenché en urgence. Cette mesure visait à garantir la sécurité des patients vulnérables et du personnel médical dans un contexte où la continuité des soins était en jeu.
La panne électrique a, en effet, affecté la distribution électrique interne de l'hôpital. Pendant plusieurs heures, les équipes ont dû travailler dans des conditions difficiles pour maintenir un niveau de sécurité acceptable. "La sécurité des patients et des personnels ainsi que la continuité des soins ont été assurées" assure la direction de l'établissement dans un communiqué de presse.
A 17h, l'alimentation électrique a été complètement rétablie, et le fonctionnement du centre hospitalier est revenu à la normale. Aucun incident majeur n'a été signalé en lien avec des sorties non autorisées de patients dangereux.
"Inquiétude du ministère"
Sur sa page Facebook, le syndicat Sud du centre hospitalier a félicité "au maintien de conditions acceptables de prises en soins pour les usagers."Cependant, l'organisation syndicale retient également "l'inquiétude du ministère via le responsable de l' ARS sur le risque de sortie sans autorisation des usagers. Pendant que tout l' hôpital était en carafe, que les agents et la direction étaient en train de chercher des solutions."
En janvier 2022, l’hôpital psychiatrique Gérard Marchant a connu, en moins d'une semaine, deux évasions de patients dangereux : un meurtrier et le "cannibale des Pyrénées". Quelques jours plus tard, un autre pensionnaire de l'hôpital psychiatrique voisin de Purpan avait fugué avant d'être lui aussi rattrapé.