Le troisième procès AZF se poursuit à Paris. Aujourd'hui, la cour étudie la thèse terroriste avec l'audition de l'ancien juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguières, des experts en islamisme radical et des policiers.
Et si c'était un acte terroriste ?
Depuis le 21 septembre 2001, la question reste posée par la défense. Le troisième procès de la catastrophe du complexe chimique AZF revient une nouvelle fois sur cette théorie.
L'ancien juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguières a répondu aux questions des magistrats. Il est venu présenter le rapport qu'il avait fait sur le ''contexte toulousain de l'époque''. Rapport demandé par la défense Total en 2010 après le premier procès. Il y explique la place de la ville rose dans la naissance de l'islamisme radical en France.
Une analyse partagée par Gilles Kepel, spécialiste de l'Islam radical. L'expert a été entendu par la cour. En 2001, Toulouse est une pépinière de radicaux.
La police a-t'elle pris la mesure de ce contexte local ? Toutes les investigations ont-elles été menées à l'époque ? La cour tente de répondre à ces questions. Trois policiers sont entendus aujourd'hui.
Une analyse à postériori qui agace les parties civiles, notamment celle de Hassan Jandoubi, ce manutentionnaire soupçonné un temps d'être un terroriste.
Voyez le reportage de Marie Martin et Olivier Denoun :