Porté par les exploits olympiques de Léon Marchand, le club de natation de Toulouse, le TOEC, s'apprête à construire une Cité de la natation ultramoderne sur l'île du Ramier. Ce complexe futuriste de cinq étages, prévu pour 2027, ambitionne de devenir un centre d'excellence européen, avec des bassins high-tech et même une piscine panoramique.
Les Dauphins du TOEC, club mythique de natation toulousain, rêvent en grand. Portés par l'euphorie des exploits olympiques de leur poulain Léon Marchand, ils s'apprêtent à plonger dans un projet pharaonique : une Cité de la natation à 30 millions d'euros qui ferait pâlir d'envie les plus grands clubs européens.
Seize fois champion de France
Fini le charme désuet des mosaïques art déco de la piscine Nakache, berceau des premières brasses du prodige Marchand. Les Dauphins veulent du moderne, du grandiose, à la hauteur de leur palmarès rutilant. "Seize fois champion de France, fournisseur officiel de l'équipe olympique depuis 40 ans, on mérite bien ça !", s'enthousiasme Michel Coloma, le patron du club.
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Bassin high-tech, piscine panoramique
Le projet ? Un complexe futuriste de cinq étages sur pilotis, niché sur une île de la Garonne. Au menu : bassins high-tech, suivi médical de pointe et même une piscine panoramique avec vue sur les Pyrénées. De quoi faire saliver les champions en herbe... et les sponsors. Car l'effet Marchand fait des vagues : + 30% d'inscriptions, des stages pris d'assaut jusqu'au Mexique.
Les politiques locaux, flairant le bon filon, sortent le chéquier. "Des Léon Marchand, on en aura d'autres. Faut leur donner les moyens !", clame Kamel Chibli, vice-président de la région.
Un bassin olympique
Cerise sur le gâteau : les Dauphins rêvent de récupérer un bassin des JO de Paris, celui-là même où Marchand a écrit sa légende dorée. Histoire de nager dans les traces du champion et, qui sait, de faire éclore la prochaine pépite olympique made in Toulouse.
Rendez-vous en 2027 pour l'inauguration de ce temple aquatique. D'ici là, les Dauphins devront nager ferme pour boucler le budget. Mais avec Marchand comme locomotive, le club a le vent en poupe. Et comme on dit chez les nageurs : "Quand on a les pieds dans l'eau, on a la tête dans les étoiles !"