A Toulouse, l'observatoire des pratiques policières scrute les manifestations des "Gilets jaunes"

De toutes les manifestations toulousaines depuis septembre 2017, les bénévoles de l'observatoire des pratiques policières vérifient que le dispositif policier mis en oeuvre est adapté et surveillent les violences. Elles sont nombreuses, selon eux, depuis le début du mouvement des "Gilets jaunes".

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Gilet jaune et bleu marqué du mot "observateur" dans le dos, ils scrutent la foule des "Gilets jaunes" qui défile ce 5 janvier dans les rues de Toulouse. Chaque samedi depuis le début du mouvement, ces observateurs de la ligue des droits de l'homme (LDH) ou de la fondation Copernic scrutent les pratiques policières pendant les manifestations. Appareil photo en main, ils enregistrent tout acte jugé excessif.  A Toulouse, ils étaient neuf, ce samedi, répartis en deux groupes dans le cortège.
Claire Sardain et Jean-Luc Pigneux les ont suivis :

Des sentinelles qui scrutent les manifestations depuis septembre 2017

L'observatoire des violences policières a été créé par la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et par la fondation Copernic en mars 2017, à Toulouse. Les deux voulaient comprendre l'inflation des moyens policiers déployés lors des manifestations contre la loi travail ou le projet de centre commercial Val Tolosa, aux portes de Toulouse. Et comprendre le climat de violence constaté dans de nombreuses manifestations toulousaines. 
Quelques mois plus tard, en septembre 2017, l'observatoire décidait de déployer des "sentinelles" lors de chaque manifestation déclarée en préfecture à Toulouse. 
 

Un premier bilan lundi

Un premier bilan de ses observations sera rendu lundi 7 janvier 2019, à Toulouse.  La Ligue des droits de l'Homme, ATTAC, l'université populaire et les amis du Monde Diplomatique organisent une table ronde sur la "répression du mouvement social", à 20 heures, salle Barcelone.
Mais selon Jean-François Mignard, secrétaire général de la LDH : "les premiers éléments issus de l'Observatoire des pratiques policières indiquent des initiatives agressives des policiers en poste ainsi que l'usage disproportionné des outils de maintien de l'ordre" pendant les manifestations des "Gilets jaunes". "Pour autant qu'on soit en désaccord avec le comportement d'individus et de groupes violents, les tirs de flash-ball et l'utilisation systématique d'armes de ce type sont condamnables et témoignent d'une volonté explicite de blesser". 

 
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