Dans un contexte social déjà très tendu, l'UT2 Jean Jaurès entre dans la danse. Une assemblée générale doit avoir lieu le jeudi 6 décembre pour protester notamment contre l'augmentation des frais d'inscriptions à l'université. La nouvelle présidente pourrait avoir à gérer un nouveau conflit.
A l'université Jean Jaurès, le souvenir du blocage qui a duré deux mois l'an dernier est encore bien présent. La nouvelle présidente élue la semaine dernière est censée ouvrir une nouvelle ère dans l'histoire mouvementée de l'université.
Pourtant la menace d'un nouveau conflit plane déjà sur l'établissement. Jeudi 6 décembre, les syndicats étudiants se rassemblent en assemblée générale pour évoquer l'augmentation des frais d'inscription mais aussi pour revenir sur la loi ORE, tant contestée l'an dernier.
"Dans un contexte où une colère s'exprime à très large échelle au son de "Macron démission !", le président des riches et son gouvernement ont décidé d'attaquer nos droits et nos acquis sociaux une nouvelle fois", voilà ce qu'on peut lire sur la page facebook Assemblée générale du Mirail.
L'an dernier l'université Toulouse Jean Jaurès avait été paralysée par deux mois de blocage, causant de gros dégâts. Les bloqueurs avaient été finalement délogés par les forces de l'ordre.