Après avoir failli disparaître au début des années 80, le porc noir de Bigorre fait maintenant partie des mets recherchés. De plus en plus d'agriculteurs l'élèvent et la filière s'organise. En cours, deux dossiers AOC, et récemment, l'inauguration d'un nouvel atelier de découpe.
Inauguré en début de semaine à Beaucens dans les Hautes-Pyrénées, un nouvel atelier de découpe adossé à une boutique vient compléter une filière de Porc noir de Bigorre qui se porte plutôt bien.
Car l'animal revient de loin. Dans les années 30, on comptait 28 000 individus d'après le site officiel du Porc Noir de Bigorre. Mais après la seconde guerre mondiale, le porc noir ne résiste pas au passage à l'agriculture intensive. En 1980, il ne reste plus que deux verrats et une trentaine de truie en Bigorre.
C'est sans compter sur l'obstination de quelques éleveurs qui remettent l'espèce au goût du jour. Aujourd'hui, deux demandes AOC sont en cours, une pour le jambon noir de Bigorre et une pour le porc noir de Bigorre.