Lourdes : le projet de reconstruction de Toupnot avance, les salariés restent sur leurs gardes

Une nouvelle réunion s'est tenue le 29 avril à Bercy entre le Ministère de l'économie, la direction de Toupnot et les élus. Les salariés n'étaient pas conviés. Le projet de reconstruction de l'usine se précise mais tous les salariés ne seront pas repris. 

Alors que les tractopelles sont sur le site de l'usine Toupnot pour enlever et nettoyer les bâtiments totalement détruits par un incendie en janvier dernier, les salariés s'impatientent. Les réunions se succèdent pour trouver un avenir à l'usine de conserves basée à Lourdes.

La dernière en date s'est tenue au Ministère de l'économie et des finances à Bercy le mardi 29 avril entre le direction générale de Cofigeo, propriétaire de Toupnot (3ème producteur mondial de corned beef), les députés, des représentants de la Préfecture des Hautes-Pyrénées et les délégués interministériel. 
 

Les salariés pas conviés


Mais malgré leur demande, les salariés n'y ont pas été conviés. Ils ont dû attendre la fin de la réunion pour avoir les dernières informations. 

La direction du groupe a présenté un plan d'investissement pour construire un atelier de 3 500 m2 qui emploiera 35 personnes de manière durable. Elle s'engage à trouver pour le site une autre activité permettant d'employer au moins 15 personnes supplémentaires. 

Philippe Combes, représentant des personnels, relaye le sentiment de ses collègues à l'issue de ces annonces : ''On a plus confiance en notre direction. Ils nous ont promené depuis le début. On va demander à un cabinet d'expertise de vérifier la viabilité de ce projet''. 


''On veut que tout le monde soit repris"

Avec ce scenario, 35 à 50 personnes seraient reprises. Il resterait donc 15 salariés à reclasser. Pour Philippe Combes, ''Qu'il y ait de la casse, je peux le comprendre, mais on doit se battre pour que tout le monde soit repris. Vu les tranches d'âge chez nous, entre 45 et 60 ans, ça va pas être facile.''

Les nouveaux bâtiments devraient être construits en septembre 2019. En attendant, les salariés continuent de se relayer sur le site. Ils envisagent des actions plus fortes que les manifestations pour se faire entendre. 



 
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