Interdiction de manifester : "une décision politique" pour la CGT de Béziers

Suite à l'interdiction par la préfecture d'un rassemblement ce jeudi 19 octobre, les responsables de l'unité locale de la CGT de Béziers régissent. Ils se disent victimes de discrimination syndicale.

Rassemblement pro palestinien pour la préfecture mais manifestation pour la paix pour la CGT. L'appel à manifester prévu ce jeudi 19 octobre devant la sous-préfecture à Béziers a été interdit par le plus haut représentant de l'Etat dans le département " en raison de risques de troubles à l'ordre public". Depuis, les responsables locaux du syndicat ne décolèrent pas.

Pour la paix 

"Ce n'est pas un rassemblement pro palestinien mais un rassemblement pour la paix entre Israël et la Palestine", explique Julien Rader, secrétaire de l'Union locale de la CGT à Béziers.

Nous ne prenons parti ni pour un pays ni pour l'autre, nous voulons manifester pour la paix.

Julien Rader, secrétaire de l'Union locale de La CGT à Béziers

Joint au téléphone par France 3 Occitanie.

Une interdiction d'autant plus incompréhensible pour ses organisateurs qu'il n'y a jamais eu de débordements. "Nous organisons des rassemblements depuis des années et nous n'avons jamais eu de problèmes. Nous avons d'excellents rapports avec la police. 

Cette interdiction est une décision politique.

Julier Rader et Jérôme Piquer

Union locale de la CGT à Béziers

On fait payer à la CGT sa mobilisation contre les retraites", insiste Julien Rader.

Trois convocations

Il ajoute pour étayer son propos que plusieurs responsables syndicaux de la CGT ont été convoqués par la police ces derniers mois. "Celui de Ganges après "les casserolades" et la coupure d'électricité de la clinique de Ganges ( lors de la visite d'Emmanuel Macron), et moi-même pour des bras de caméras de surveillance endommagés lors d'une distribution de tracts en intersyndicale au péage", précise Julien Rader.

Contactée, la préfecture n'a pas commenté, s'en tenant au communiqué d'interdiction.

Le dernier rassemblement de la CGT avait été autorisé. L'arbre de paix, un olivier avait alors été planté devant la Bourse du travail à Béziers.

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