Clermont-Ferrand, Rouen, Bourges... Trois autres villes et territoires sont candidats face à Montpellier pour devenir Capitale européenne de la Culture 2028. Le résultat doit être connu ce mercredi 13 décembre à 18 heures.
La capitale européenne de la culture pour 2028 sera annoncée ce mercredi 13 novembre à 18 heures, à Paris, au ministère de la culture.
La ville de Montpellier fait partie des quatre finalistes. La métropole se porte candidate avec 154 communes du territoire, dont Sète, La Grande Motte, ou encore le Grau du roi.
Elle s'opposera à trois autres candidatures : celle de Clermont-Ferrand, de Bourges et de Rouen. Le point sur les trois autres projets présentés.
À lire aussi : Capitale européenne de la Culture 2028 : écologie, inclusivité, budget... On vous explique comment Montpellier espère l'emporter
Le résultat pourra également être suivi en ligne, sur la chaîne Youtube du Ministère de la Culture.
Clermont-Ferrand, au cœur du massif central
La candidature de Clermont-Ferrand/Massif central réunit 600 communes. Le territoire veut présenter un projet à la fois urbain et rural. "L’intuition que nous avons eue, c’est qu’au fond il fallait rassembler, fédérer autour de Clermont-ferrand tout un territoire dont les caractéristiques rurales sont importantes, et dans lesquels les relations entre la métropole et les territoires ont été fécondes”, souligne le maire (PS) de Clermont-Ferrand Olivier Bianchi dans la vidéo de présentation du projet.
Le territoire présente un budget à hauteur de 73 millions d'euros. Le territoire a le soutien du styliste Jean-Charles de Castelbajac.
► À lire aussi : Capitale européenne de la culture 2028 : "Quoi qu'il arrive, on a gagné" estime Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand
Bourges, un projet "à taille humaine"
La préfecture du Cher est la moins peuplée des candidates. Elle présente un projet "à taille humaine". Bourges a déjà montré son potentiel culturel avec le festival du Printemps de Bourges. La ville doit créer une cité européenne pour artistes en résidence. Le projet souhaite également s'engager "en faveur d'un faible impact carbone" et prévoit d'utiliser les bâtiments existants et les technologies numériques plutôt que le transport massif d'œuvres.
Rouen, autour des villes normandes et de la vallée de la Seine
Rouen présente un projet avec des villes normandes et de la vallée de la Seine. Ce dernier s'élève à 80 millions d'euros, sans pour autant installer de nouveaux équipements. L'objectif est notamment d'installer des œuvres gigantesques sur les berges de la ville.
La ville a notamment le soutien de l'astronaute Thomas Pesquet, né à Rouen.