Coronavirus : colère des détenus à la prison de Béziers

Un groupe de détenus du centre pénitentiaire du Gasquinoy à Béziers refuse de réintégrer les bâtiments cellulaires. Ils s'inquiètent de la propagation du coronavirus dans plusieurs prisons françaises. Depuis plusieurs jours la tension montait dans l'établissement.

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Les vingt-cinq policiers de la compagnie départementale d'intervention de l'Hérault sont prêts à entrer dans le centre pénitentiaire du Gasquinoy à Béziers (Hérault). Pour intervenir, ils attendent le renfort des équipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris) rattachées à l'administration pénitentiaire et basées à Toulouse.
 


Les brigades anti-criminalité (BAC) et d'autres policiers disponibles à Béziers convergent également vers l'établissement, ainsi que le commissaire Caroline Ravoux, qui les dirige.


Refus de quitter les cours de promenade


Les personnels pénitentiaires de Béziers ont donné l'alerte vers 17 heures ce samedi 21 mars, les détenus refusant de quitter les cours de promenade.


Parloirs et unités de vie familiales suspendus


Depuis plusieurs jours, pour respecter le confinement décrété par le Président de le République, les parloirs et les unités de vie familiales ne sont plus accessibles aux visiteurs extérieurs. Ceci afin de limiter les risques de contamination du personnel et des détenus.


Déjà d'autres incidents


Ces mesures de prévention sont mal vécues dans les prisons de toute l'Occitanie et des incidents se sont notamment produits à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et Villeneuve-lès- Maguelone (Hérault).
 

Selon notre reporter sur place Sébastien Banus, en début de soirée, une intervention était en cours et des cris retentissaient. Deux détonations ont été entendues et des grenades lacrymogènes lancées pour disperser les détenus présents dans la cour.
 
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