Le Premier ministre se rend à Montpellier ce vendredi 5 novembre. En compagnie de Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, il doit faire le point sur plusieurs projets mis en place par l’État en région Occitanie – notamment dans le cadre du Ségur de la Santé.
Quelques semaines après son intervention au 17e Congrès des Régions, au Parc des expositions de Montpellier, le Premier Ministre est de retour dans l’Hérault ce vendredi. Le chef du gouvernement devrait éclaircir plusieurs points.
Au programme aujourd’hui, l’annonce d’importants investissements de l’État en région Occitanie dans le domaine de la santé ou encore la signature du "contrat de sécurité intégré" à l’Hôtel de police.
Contournement Ouest de Montpellier : vers un bouclage du dossier ?
Il aura fallu une vingtaine d’années pour remettre sur la table le projet du Contournement Ouest de Montpellier (COM) – une 2x2 voies longue de plus de 6 kilomètres, reliant l’A750 à Juvignac à l’A9 à Saint-Jean-de-Védas.
A 8h30 ce matin, le Premier Ministre s’est rendu à l’Hôtel de Ville pour discuter de ce projet d’ampleur, chiffré à 300 millions d’euros. "Ce dossier est un vieux sujet […] S’il n'y a pas une impulsion forte, nous sommes encore partis pour vingt ans", a relevé Jean Castex.
J'accueillais, avec plaisir, ce matin le Premier ministre @JeanCASTEX à #Montpellier pour travailler sur le Contournement Ouest de Montpellier (COM).
— Patricia MIRALLÈS #Vaccinée? (@MIRALLESMP) November 5, 2021
Ce chantier est absolument nécessaire pour les habitants de l'ouest montpelliérain qui subissent une circulation insoutenable. pic.twitter.com/dLXLDui44i
Déclaré début septembre d’utilité publique après un arrêté du ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari, le Contournement Ouest devrait assurer une meilleure desserte de la zone urbaine de Montpellier et largement désengorger la commune.
Jean Castex a précisé saisir le Conseil d’État, mi-novembre, pour accélérer le processus. Une enquête environnementale devra également être réalisée en amont du projet.
Le Premier ministre @JeanCASTEX accompagné de la min. @BrigBourguignon en déplacement ce jour à #Montpellier
— Préfet de l'Hérault (@Prefet34) November 5, 2021
➡️Arrivée à l'Hôtel de ville pour la présentation du projet de Contournement Ouest de Montpellier ?️ aux côtés du @Prefet34 & des élus
✅ un tronçon annoncé sans péage ! pic.twitter.com/Fu2OSU7GZ4
Le COM pourrait être mis en service par phases après 2030, sous réserve de financements suffisants – en principe, par les sociétés d'autoroute concernées par ce raccordement. Le Premier ministre l’a en tout cas assuré plus tôt dans la matinée, "il n'y aura pas de péage sur cette section".
Un Contrat sécurité intégrée (CSI) signé pour prévenir la délinquance
Après la signature de cet engagement réciproque entre l’État et la ville de Toulouse, le 9 octobre dernier, c’est au tour de Montpellier de bénéficier du Contrat sécurité intégrée.
Ce contrat se veut garant du maintien de la sécurité et de la tranquillité des riverains. Il prévoit notamment l’embauche de nouveaux policiers municipaux et nationaux et encourage une collaboration entre l’État et les communes pour enrayer la délinquance
En milieu de matinée, Jean Castex a pu signer ce document à l’Hôtel de police. Des policiers nationaux sont déjà arrivés dans l’Hérault pour renforcer les effectifs.
Des investissements massifs pour le Ségur de la Santé
Dernière étape de ce marathon héraultais, un passage attendu au CHU de Montpellier. Le chef du gouvernement doit y évoquer les travaux et investissements qui y seront menés, ainsi que dans plusieurs établissements de santé partout dans la région, financés par l’État et sous l’égide du Ségur de la Santé.
[#Segur] Accueil du Premier Ministre @JeanCASTEX ce matin au @CHU_Montpellier pour l'annonce des mesures d'investissement dans nos hôpitaux et établissements médico-sociaux partout en #Occitanie. Pierre Ricordeau DG @ARS_OC est présent aux côtés des professionnels et des élus. pic.twitter.com/0PlqpbGo5T
— ARS Occitanie (@ARS_OC) November 5, 2021
Objectif ici : moderniser des structures vieillissantes, mais également protéger les bâtiments contre les risques d’inondation. Pour cela, le plan France Relance a débloqué une enveloppe de 1,8 millions d’euros.