L'auteur présumé du jet de pétard lors du match de football est jugé ce jeudi 2 mai à 14h au tribunal de Montpellier. Il est poursuivi pour "violence avec usage d'une arme" et "usage de fusée ou artifice dans une enceinte sportive". L'audience programmée en novembre 2023, avait été renvoyée.
Il est soupçonné d'avoir jeté un pétard qui a explosé aux pieds du gardien de but lors des arrêts de jeu de la rencontre face à Montpellier au stade de La Mosson. L'homme est poursuivi pour "violence avec usage ou menace d’une arme ayant entraîné une ITT de moins de huit jours lors de manifestation sportive" et "usage de fusée ou artifice dans une enceinte sportive lors d’une manifestation sportive".
Match interrompu
L'auteur présumé des faits est convoqué ce jeudi 2 mai 2024 à 14h au tribunal correctionnel de Montpellier. L'audience, prévue le jeudi 16 novembre 2023, avait été renvoyée. Sur place, son avocat, Me Michaël Corbier, avait expliqué que son client était "un garçon raisonnable", "un supporter assidu" du MHSC "contrit de sa bêtise". "Il s’est tout de suite soucié de l’état de santé du gardien de Clermont".
Le 8 octobre 2023, alors que le MHSC menait 4-2 et filait vers sa première victoire à domicile au début d'une saison difficile, un pétard était jeté depuis une tribune du stade de La Mosson et explosait aux pieds du gardien du Clermont Foot. Mory Diaw s'effondrait sur le terrain à la 91e minute avant d'être évacué sur une civière. Fin du match.
Le club sanctionné
La commission disciplinaire de la Ligue professionnelle de football avait annoncé, le 25 octobre 2023, trois mesures à l'encontre du MHSC. La principale étant de rejouer la rencontre entre le MHSC et le Clermont Foot 63, en huis clos, au stade de la Mosson (Clermont-Ferrand). Le match avait finalement été rejoué le 29 novembre et s'était conclu par un score nul (1-1).
La LFP avait ajouté le retrait de deux points, dont un avec sursis, au classement de la Ligue1 pour le MHSC (actuellement à 8 points), ainsi que la fermeture partielle de la tribune Étang de Thau pour deux matchs.
Cette partie de la tribune avait déjà été sanctionnée en janvier 2023 pour avoir brandi des banderoles homophobes lors de leur rencontre à domicile face à Nantes.