Huit gendarmes surveillent trois ruches à Montpellier et produisent eux-mêmes du miel. Des gendarmes éco-responsables qui, pour agir en faveur de la biodiversité, envisagent d'accueillir bientôt des chauve-souris et des oiseaux dans leur caserne.
C'est une drôle de garde à vue pour la bonne cause ! A Montpellier, caserne Lepic, huit gendarmes veillent avec soin et passion sur trois ruches et pas moins de 60 000 abeilles. Depuis plusieurs années, le groupement de gendarmerie départementale de l'Hérault possède une section apiculture qui produit son propre miel.
Gendarmes et abeilles sur les réseaux
Comme en témoigne cette vidéo postée sur les réseaux sociaux à l'occasion de la semaine du "Printemps du gendarme" pendant laquelle la gendarmerie nationale met à l'honneur différentes actions et dispositifs menés en faveur de la biodiversité.
Les militaires héraultais ne sont pas les seuls à s'être lancé dans l'aventure de l'apiculture. Il y a trois ans, en mai 2020, leurs collègues de Saint-Etienne, dans la Loire, ont également placé quatre ruches sur le toit de leur gendarmerie.
Après les pompiers de l'Hérault
Depuis les premiers installés en 2019, les pompiers de l'Hérault eux-aussi exploitent désormais de leur côté une trentaine de ruchers, répartis dans 14 casernes dans des zones rurales ou des zones urbaines.
Et les gendarmes ne comptent pas s'en tenir là. Le groupement de gendarmerie de l'Hérault prévoit également "d'accueillir prochainement de nouveaux coloc'..." avec des projets autour des nids d'oiseaux et des chauve-souris.