VIDEO. "Il n'y a plus rien, la maison a totalement brûlé dans l'incendie " : à Frontignan, le témoignage de Sandrine qui a tout perdu

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TEMOIGNAGE. "Je ne voulais pas y croire" : Sandrine Germain Robin pleure sa maison détruite dans l'incendie de Frontignan. ©Esteban Bei et Nicolas Chatail, France 3 Occitanie

À Frontignan, l’incendie qui a dévasté plus de 350 hectares de garrigue dans le massif de la Gardiole, dans la nuit de dimanche à lundi, a menacé une cinquantaine d’habitations. La maison de Sadrine est la seule à avoir été complètement détruite par le feu. Elle raconte ces heures d'angoisse et son avenir incertain.

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C'était son petit paradis, à l'ombre du massif de la Gardiole. Sandrine a tout perdu, en l'espace de quelques heures. Dimanche, alors que l'incendie se déclare dans la garrigue environnante, entre Gigean et Frontignan, elle quitte sa maison, alertée par des odeurs menaçantes. S'ensuit une soirée cauchemardesque.

"J'ai essayé de revenir plusieurs fois dans la soirée, mais à chaque fois, on s'est fait refouler par la police. J'ai tenté de passer par-derrière et là, ce sont les pompiers qui nous ont arrêtés et qui m'ont dit qu'il n'y avait plus rien, que la maison avait totalement brûlé", témoigne la sinistrée devant sa maison entièrement calcinée.

Rien à sauver

 Aucune de ses affaires n'a été sauvée des flammes. Tout a péri dans l'incendie.

Je ne voulais pas y croire, j'ai attendu de venir moi-même pour le voir... 

Sandrine Germain Robin, sinistrée de l'incendie

Sandrine avait acheté cette maison en 2008 et tout réhabilité pour y habiter. Seize ans de sa vie sont partis en fumée dimanche. Sa fille Marie en est encore toute émue.

"C'était l'aboutissement du rêve de ma maman. J'ai pas mal de souvenirs ici et beaucoup d’affaires d'enfance qui sont restées là. J'habite à Paris, mais à chaque vacances, je reviens ici... ça fait bizarre !" confie la jeune fille.

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Solidarité

Trois jours après l'incendie, un expert est passé chez Sandrine. Conclusion de la visite : son assurance pourra l'aider à reconstruire sa maison. En attendant, la mère de famille compte sur la solidarité des autres habitants.

"Beaucoup d'amis et de voisins m'ont proposé de l'aide, des vêtements, de l'hébergement, du matériel, des planches… Tout ceci fait que je ne suis pas complètement effondrée comme je pensais que je le serai" conclut Sandrine.

À la recherche de son chat

La mère et sa fille ont tenu à faire passer un message : leur chat tigré errerait possiblement dans Frontignan. Elles aimeraient le retrouver.

Écrit avec Esteban Bei et Nicolas Chatail.

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