Rencontre, conférence, dédicaces, le programme de la visite d'Eric Zemmour à Nîmes est bien rempli. L'ex-chroniqueur et candidat probable à la Présidentielle de 2022 a fait salle comble devant 900 personnes et quelques personnalités comme Gilbert Collard ou Jacques Bompard. Demain il sera à Béziers.
C'est dans un grand hôtel de Nîmes qu'Eric Zemmour se prépare ce vendredi à rencontrer ses fans venus de plusieurs départements voisins et à échanger avec des chefs d'entreprise du Gard. Il s'échauffe au baby foot avant d'entrer dans la salle où 900 invités l'attendent, sans compter 2 à 300 personnes sur le trottoir qui n'ont pu rentrer faute de places. Il sera question d'éducation.
Heureusement, l'organisation a tout prévu et même dehors, le discours sera retransmis.
Dans l'assistance, on note la présence du député européen RN Gilbert Collard et du maire d'Orange, Jacques Bompard.
Au menu, également, une dédicace de son livre, "La France n’a pas dit son dernier mot".
Paroles de Nîmois
Dans le centre-ville de Nîmes, au même moment, nous interrogeons les passants sur l'intérêt de cette visite et les thèmes qui seront abordés par Eric Zemmour.
Notre premier interlocuteur lance "il faudrait qu'il rencontre les Nîmois surtout, pas que les chefs d'entreprise, l'électorat est grand". Un couple s'avance, l'homme dit : "il rencontre les chefs d'entreprise, c'est normal. Ce sont eux qui créent le développement de la commune et les emplois".
Une femme pressée affirme : "je ne le trouve pas pertinent". Et un jeune explique : "c'est bien qu'il prenne la température. Moi, je suis pas 100% avec ces idées".
Un homme plus âgé s'agace : "je suis totalement contre cette visite. Le personnage ne m'intéresse pas". Et un autre ajoute avec un large sourire : "l'idéal serait qu'il disparaisse".
A la question, pourquoi ne pas rencontrer les citoyens plutôt que les chefs d'entreprise, Eric Zemmour répond : "Je ne vais pas arriver dans les rues de Nîmes, taper du tambour et dire "oyez oyez braves gens, venez parler avec moi". Donc, je fais dans des cadres plus ou moins contraints".
Et durant la conférence, l'actualité dramatique de la violence s'invite dans le débat. Eric Zemmour revient sur l'assassinat de la septuagénaire décapitée chez elle à Agde.
Certains m’accusent de vouloir provoquer une « guerre civile ». Mais la violence aveugle est déjà là : un professeur. Décapité. En pleine rue. En France !#Nîmes #CroiséeDesChemins pic.twitter.com/JDb1LcmGyC
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) October 15, 2021
Après Nîmes, ce vendredi, Eric Zemmour sera samedi en campagne à Montpellier, puis à Béziers, chez son ami Robert Ménard.