Un des avocats de Jacques Rançon revient sur ces premières heures de procès à Perpignan. "Tout le monde a fantasmé sur sa personne. En fait, on a affaire à un pauvre type," explique maître Gérald Brivet Galaup.
Assistant dans ce procès de maître Capelet qui connaît Jacques Rançon depuis son arrestation en 2014, maître Brivet Galaup n'a rencontré le tueur des disparues de la gare de Perpignan que depuis quelques semaines. "J'ai rencontré un homme. Avant tout un homme. Tout le monde a fantasmé sur Jacques Rançon alors qu'on a affaire à un pauvre type."
"Il avait très peur de ce début de procès. Il faut comprendre qu'il vit en prison à l'isolement. Cela fait trois ans et demi qu'il n'a pas vu autant de monde. Il est soulagé par cette première journée. Il n'a pas ressenti de haine. Il a vu la réaction des parties civiles lorsqu'il est entré dans le box."Il avait très peur de ce début de procès
Son manque d'humanité ? Cela ne me convient pas
Le passage des experts mettant en exergue son manque voire son absence d'empathie. "Je ne suis pas convaincu par ces explications. Son manque d'humanité ? Cela ne me convient pas. La psychiatrie n'explique pas tout. Si nous n'avions pas affaire à un homme, il n'y aurait pas trois semaines de procès. Il y a des mystères. Nous allons tenter d'approcher la vérité."