Ce pourrait-être une histoire très mignonne, mais elle est en train de faire virer au cauchemar la vie d'un restaurateur. Une quarantaine de chats a pris l'habitude d'errer aux alentours de son restaurant de Montauban. Gêne de la clientèle, vol de certains plats à même les assiettes... La situation est en train de devenir hors de contrôle. Il appelle à l'aide.
"L'odeur induite par la présence des chats n'est pas agréable." "J’adore les animaux, mais il y a au moins 15 chats qui traînent autour des tables", "Beaucoup de chats en mauvaise santé, qui réclament de la nourriture". Voilà le genre de commentaires que l'on peut lire sur la page Google du restaurant "Chez Ernest" à Montauban. Si la grande majorité des clients relève la qualité des plats présents dans l'assiette, ils sont aussi nombreux à pointer du doigt de gros parasites : des chats.
Ce sont plusieurs dizaines de ces félins qui ont pris pour territoire le restaurant de Paul Laborie. En deux ans, leur nombre a considérablement augmenté, via notamment des abandons de particuliers, comme le restaurateur le confie à nos confrères de La Dépêche. "Bien sûr, personne ne veut tuer des petits chats, alors les gens nous les déposent en pensant qu’on est heureux. Seulement, ce n'est pas un refuge ici."
Des vols dans l'assiette
Petit à petit, les chats sauvages sont en train de s'approprier les lieux. Paul Laborie de poursuivre auprès de nos confrères : "Une fois, un chat a volé la daurade d’une cliente. Heureusement, elle ne s’est pas énervée, elle en a rigolé."
Pour limiter la gêne auprès des clients, le personnel du restaurant est contraint de les nourrir. Une situation qui ne pourra pas durer éternellement. Paul Laborie a fait appel à une association locale, "Chats sans toit de Montauban", pour tenter de trouver une issue, car le restaurateur n'a pas vraiment l'intention de convertir son établissement en bar à chats. L'idée serait alors de les faire adopter.
Un délit sévèrement puni
Cette "invasion" de chats illustre aussi la problématique de l'abandon des animaux de compagnie, en particulier en période estivale. Sur notre site Internet, nous vous donnons quelques conseils, pour réagir si vous êtes témoins d'un abandon, un délit punit par la loi, jusquà 5 ans de prison et 60 000 euros d’amende.