La maire sortante de Montauban Brigitte Barèges minimise l'épidémie de coronavirus. Dimanche soir sur l'antenne de France 3 Occitanie, l'élue qui est arrivée en tête du premier tour des municipales a parlé de psychose et a dénoncé un coup d'état démocratique.
On connait les déclarations chocs de Brigitte Barèges depuis plusieurs années.
Dimanche soir sur l'antenne de France 3 Midi-Pyrénées, la maire sortante de Montauban (Tarn-et-Garonne) fait une nouvelle fois parler d'elle.
Elle a minimisé l'épidémie de coronavirus en France parlant de psychose et dénonçant un coup d'Etat démocratique.
Brigitte Barèges était invitée à s'exprimer en direct sur France 3 après les résultats du premier tour des élections municipales.
Entourée de ses colistiers (sans tenir compte des consignes de distance) et soutiens, la maire sortante s'est tout de suite attaquée aux mesures de précaution prises par le gouvernement à la veille du scrutin et pour lutter contre l'épidémie de coronavirus.
L'annonce de la fermeture des bars, cafés, restaurants et autres lieux publics non indispensables à la vie du pays a vraisemblablement eu un effet sur le taux d'abstention. "Un scandale" selon Brigitte Barèges qui a fini par "lâcher" que l'on ne meurt pas du coronavirus.
Je rappelle que l'on ne meurt pas du coronavirus, quoiqu'on en dise on en guéri à 98% ! Brigitte Barèges, maire sortante de Montauban, interrogée sur France 3
Interrompue par la présentatrice qui lui a rappelé qu'il y a bien des gens qui meurent du coronavirus, Brigitte Barèges a poursuivi évoquant même "un coup d'état démocratique".
L'élue a tenté de donner des chiffres (faux) pour comparer la grippe saisonnière et le Covid-19 affirmant que 40.000 personnes trouvaient la mort chaque année en France en raison de la grippe (en réalité la moyenne est de 10.000 morts) et que le Covid-19 avait fait 91 morts.
C'est regrettable, je pense que nous sommes dans une véritable psychose. Brigitte Barèges, maire sortante de Montauban interrogée sur France 3 Midi-Pyrénées.
L'élue a conclu que selon elle, les mesures annoncées par le premier ministre à la veille du 1er tour des élections municipales étaient exagérées et qu'il s'agissait d'un coup d'état démocratique.
Voir l'intégralité de l'interview de Brigitte Barèges, dimanche 15 mars :